COACHING, COMMUNICATION ET DEVELOPPEMENT PERSONNEL

A la question posée en titre, l'immense majorité des personnes sera tentée de répondre qu'il vaut mieux être compétent pour pouvoir progresser professionnellement. Mais est-ce bien certain ?         En fait, cela va dépendre de nombreux facteurs (dont la plupart sont admirablement bien décrits dans l'ouvrage ci-dessus et théorisés par ce que l'on appelle "le principe de Peter"). Normalement, une entreprise recherche des personnes compétentes pour occuper les postes qu'elle propose. Et non seulement cela semble logique mais c'est indispensable pour que l'entreprise progresse et se développe :     A la limite, il faut embaucher des personnes encore plus compétentes que celles travaillant déja` dans l'entreprise. En effet, dans le sport comme dans les affaires, on progresse en se confrontant a` des personnes plus douées que soi. On ne progresse pas en se confrontant a` des personnes moins douées voire incompétentes.       Mais entre ce que recomma

Les exemples sont nombreux qui démontrent qu'en faisant "plus de la même chose", on obtient moins ou l'inverse de ce que l'on souhaitait obtenir. Pourtant, la logique et l'éducation qu'on nous enseigne répètent a` l'infini qu'il faut toujours en faire plus, que les efforts payent, qu'en faire deux fois plus est deux fois mieux, etc... C'est parfois vrai mais c'est aussi souvent faux. Ainsi que nous l'avons expliqué précédemment, a` partir d'un certain seuil de "plus de la même chose", on n'obtient pas du tout le résultat souhaité.     1er exemple : la délinquance. Pour réprimer la délinquance, on produit de plus en plus de lois. Mais plus il y a de lois, plus il y a de délinquants puisqu'on crée sans cesse de nouveaux délits et de nouvelles infractions. Ainsi, malgré un arsenal juridique répressif de plus en plus étoffé, la délinquance continue de progresser. Cela signifie-t-il que s'il y avait peu de lois

Parmi les nombreux paradoxes relevés par l'Ecole de Palo Alto et par l'un de ses créateurs Paul Watzlawick, il en un des plus savoureux : "Faire plus de la même chose aboutit souvent a` .... autre chose que ce que l'on avait prévu !" En effet, il semble logique lorsque quelque chose ne fonctionne pas (ou pas assez bien) de vouloir en faire plus pour améliorer les choses. Sauf qu'il existe une limite a` tout système, a` tout processus, que celui-ci soit familial, social ou professionnel. Et au-dela` de cette limite le "plus de la même chose" aboutit a` tout autre chose. Voire au contraire de ce que l'on souhaitait obtenir.     Si par exemple un artisan travaille de plus en plus pour gagner plus, travaille 7 jours sur 7 et tard le soir, il obtiendra certes dans un premier temps une amélioration de sa condition mais, a` moyen terme, il finira épuisé, malade ou en burn-out. Et il gagnera de moins en moins d'argent. Voire en perdra. Car ce qu'

Généralement, plus on utilise a` tout bout-de-champ un mot, moins celui-ci a encore de réelle signification, de réel contenu. Par exemple, le mot "démocratie" est employé pour tout et n'importe quoi, pour n'importe quel sujet, qu'il soit important ou futile. Et plus on parle de "démocratie", moins les sociétés dans lesquelles on vit le sont (démocratiques). Pour la communication, pareil ! On ne parle a` notre époque que de communication (tout le monde communique sur tout et n'importe quoi sans arrêt) mais la communication est de plus en plus souvent a` sens unique.     Pas convaincu(e) ? Vous avez une question personnelle et précise a` poser, une réclamation a` faire ou une demande urgente et vous la posez a` Facebook ou a` Google par exemple (nous le faisons fréquemment pour des raisons diverses et justifiées sans JAMAIS recevoir de réponse).  Avez-vous reçu une réponse ? Quand ? Personnalisée ou pas ? Par contre, la plupart des sites et organismes

La stratégie d'évitement dans le travail ne consiste pas a` éviter de venir au travail ni a` éviter ses collègues mais a` éviter de travailler en occupant pourtant une fonction bien précise. Comment cela est-il possible ? Non pas en ne venant pas travailler, non pas en refusant de travailler, non pas en évitant les tâches les plus fastidieuses mais en mettant en place une stratégie qui permet de s'extraire du travail que l'on prétend effectuer. Par exemple, si l'on est coach, il va falloir coacher. Mais si l'on se prétend coach de coachs, on va déja` moins coacher. L'idéal étant de devenir formateur (coach) de coachs de coachs.     Avant les coachs de coachs de coachs, dans les années 90 nous avons connu les formateurs de formateurs. Pour éviter la redondance des termes, on appelait cela aussi dans certains domaines d'activité des "coordinateurs pédagogiques" ou des "superviseurs de process de formation". Nous fûmes pressenti un jour lors

Il existe des questions interdites lors d'un recrutement. Interdites par la loi.  Mais elles sont quand même posées : par curiosité, par habitude, par intérêt. Beaucoup de recruteurs ne les posent pas. Ne les posent plus. Mais il subsiste néanmoins des recruteurs qui, profitant de la position de faiblesse du candidat, continuent de poser ces questions interdites. Si certaines sont tout simplement illégales, d'autres sont outrageantes, bizarres voire humiliantes.     En amont d'un entretien d'embauche, lors du tri des candidatures, on sait bien que des discriminations sont le plus souvent effectuées : en fonction du sexe, de l'âge, du nom, du lieu d'habitation, des origines ethniques supposées, du physique, etc... Lors de l'entretien d'embauche, théoriquement, seules les questions permettant d’évaluer l’aptitude du candidat pour le poste sont autorisées par la loi. En pratique, c’est une autre histoire.   Exemples de questions posées par des recruteurs