LE SYNDROME DE L'HUBRIS : LORSQUE LE POUVOIR FAIT PERDRE LA TÊTE ! (PART 2)
Mais c'est dans l'ouvrage suivant que l'hubris a été le plus précisément et le plus complètement étudié :
Voyons a` présent comment reconnaître à coup sûr une personne atteinte d'hubris, une personne a` qui le pouvoir a fait perdre la tête :
- prédisposition a` toujours vouloir engager des actions qui permettent de se montrer sous le jour le plus favorable. Tendance a` toujours se préoccuper de son image et a` constamment vouloir l'embellir.
- tendance narcissique a` voir le monde comme une arène dans laquelle on doit exercer son pouvoir et rechercher la gloire.
- identification totale de l'individu a` la nation, a` son entreprise, a` l'organisation qu'il dirige au point de confondre les perspectives et les intérêts des deux.
- ton messianique, tendance a` l'exaltation dans le discours et les manières. Besoin de parler irrépressible. Besoin de s'écouter parler.
- intérêt démesuré pour la communication, pour son image et son apparence.
- confiance excessive en son propre jugement. Mépris pour les conseils et les critiques d'autrui.
- confiance excessive en ses propres capacités. Sentiment d'omnipotence.
- idée que l'on ne répondra de ses actes non pas devant ses pairs ou devant l'opinion publique mais uniquement devant l'Histoire. Ou devant Dieu.
- tendance a` toujours vouloir faire primer sa "vision d'ensemble", la légitimité d'une action donnée au détriment de son coût, de ses modalités pratiques, de ses conséquences sociales, de ses possibles effets indésirables.
- perte de contact avec la réalité. Isolement progressif.
- incapacité a` trouver des solutions lorsque les choses tournent mal. Déni des situations problématiques.
- agitation et impulsivité s'accroissant avec le développement de l'hubris.
FIN.
par Sharon Dester...
et ZCI.
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