COMMUNICATION ET LANGUE DE BOIS : LES CONFRÈRES SONT DES CONCURRENTS POTENTIELS OU RÉELS !

Entre la langue de bois communicationnelle, le "politiquement correct" et la mode du "en même temps" (dire une chose et son contraire simultanément ou peu de temps après), les mots signifient de moins en moins ce qu'ils sont censés signifier.

 

Ainsi, il est devenu de bon ton et de plus en plus fréquent d'appeler un concurrent : un confrère.

 


 Il suffirait de changer de point de vue sur notre concurrent pour qu'il devienne un confrère. Et de communiquer sur cette confraternité retrouvée. 

Tant de naïveté ne peut que favoriser la réussite des affaires des concurrents.

 

 

Dans certains milieux professionnels, toute phrase se doit de commencer par "cher confrère" ou "mon cher confrère". Ce qui ne change rien au fait que les confrères sont avant tout des concurrents.

Des confrères que souvent l'on jalouse, que l'on méprise, que l'on envie, que l'on fait semblant d'ignorer parce que l'on sait, au fond, que ce sont des concurrents qui n'attendent que le moment propice pour nous piquer nos clients, nos marchés, nos relations, nos idées...

 

 Bien entendu, l'appellation "mon cher confrère" a souvent un côté mielleux voire condescendant (qui ne trompe personne).


 

Pour résumer : ceux qui réussissent le mieux dans leur domaine d'activité n'ont pas de confrères. Ils ont uniquement des concurrents.

 

Dans certaines entreprises, ce ne sont pas uniquement les concurrents qui sont considérés comme des "confrères" mais aussi les collègues.

 


 "Jusqu'a` preuve du contraire" (est-il précisé ci-dessus), on peut considérer un collègue comme un confrère.

En fait, jusqu'au moment ou` le confrère-collègue vous piquera votre promotion, votre mutation tant espérée, votre voiture de fonction tant attendue, etc...


 


 Que ce soit a` l'intérieur ou a` l'extérieur de l'entreprise, il n'existe pas de véritables confrères. Juste des concurrents qui n'attendent qu'une chose : vous piquer votre place ou vos clients.



PS : nous ne connaissons aucune entreprise de taille significative qui aurait gagné des parts de marché importantes et des clients en pratiquant l'empathie et la bienveillance avec ses confrères-concurrents. Mais cela existe peut-être...

 

 

 

 

 

par Sharon Dester...

et ZCI.

 

 

 

 

 

 



 


 


 




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