PENSER LA COMPLEXITÉ, ÉVITER LES COMPLICATIONS ET VISER LA SIMPLICITÉ (PART 4)

Nous l'avons vu, la complexité comporte des avantages appréciables (qualités émergentes, voie obligée vers plus de simplicité).

Mais l'être humain a une préférence pour les choses simples. Et une aversion naturelle pour les complications.

Sauf qu'il existe des choses simples qui sont trop simplistes !

 

La pensée linéaire, par exemple : une cause engendre un effet et puis c'est tout. Sauf que l'effet rétroagit inéluctablement sur la cause (feedback), ce qui engendre une complexité croissante au fur et a` mesure des rétroactions.

La pensée binaire, autre exemple : c'est vrai ou c'est faux, c'est blanc ou c'est noir, c'est juste ou c'est injuste. Sauf que cette pensée oublie toutes les nuances (toutes les nuances de gris qui se situent entre le blanc et le noir, par exemple).

 

 

 Pour appréhender au mieux la réalité (qui est complexe), la pensée circulaire et la pensée systémique sont mieux adaptées que la pensée linéaire et que la pensée binaire.

Il faut donc passer par le complexe pour arriver au simple.

 

Mais il faut éviter les simplifications abusives, que ce soit :

- en restant dans le simple qui va vite devenir simpliste.

- en réduisant trop hâtivement et/ou maladroitement la complexité en éléments simples plus facilement utilisables pragmatiquement.

A suivre...