COACHING PERSONNEL : PAS BESOIN DE PSYCHANALYSE NI D'INTROSPECTION INTEMPESTIVE !

"Où en êtes-vous personnellement ?" Cette question inaugure souvent le début d'un processus de coaching personnel. Et devant la difficulté de répondre du tac au tac à cette question, le coaché peut être tenté d'avoir recours à différentes méthodes pour esquisser des réponses les plus justes possibles.
Savoir ce que l'on veut est parfois plus aisé que savoir où on en est. Il existe une méthode très simple pour faire un bilan personnel sans entrer dans une introspection plus paralysante ou déstabilisante qu'utile réellement. La psychanalyse a fait la preuve depuis longtemps de son inefficacité (comment identifier des causes dans un passé qui en compte des milliers non hiérarchisées) ou de sa nocivité (dans son approche de l'autisme notamment), l'analyse transactionnelle est sympathique mais un peu limitée, la PNL est un outil appréciable mais peu intéressant concernant l'introspection pure, la psychologie s'est tellement ramifiée que l'on trouve des réponses à tout dans ses différentes branches.
La méthode la plus simple pour faire un bilan personnel est "l'effet miroir"....



"Ce qui EST dans ma vie reflète fidèlement ce que JE SUIS".
La façon de parler, de se mouvoir, la gestuelle renseigne sur ce que je veux envoyer comme messages vers l'extérieur. Première indication de QUI JE SUIS.
La palette de mes émotions habituelles renseigne précisément sur mon univers intérieur.
La façon de s'habiller, le choix du style et des couleurs reflète également ce que je suis.
La façon se de nourrir témoigne de la façon de se considérer : mal nourrir son corps, c'est affaiblir son esprit, c'est une piètre image de soi. Un carburant inadapté n'a jamais fait avancer une voiture. Il peut même l'immobiliser.



L'endroit où j'habite est essentiel : le foyer abrite la vie personnelle, la vie affective, la vie familiale. Le choix du lieu, de la taille, de l'aménagement, de la disposition intérieure, des couleurs, la manière de ranger, de classe révèle où j'en suis.
Mes rapports avec autrui sont aussi riches d'enseignement : sont-ils aisés ou difficultueux, ai-je peu ou beaucoup d'amis, quels sont les motifs de rencontre, de disputes, de ruptures ? Les relations amicales me renvoient un reflet fidèle de ce que je suis (ou de ce que je veux être). Ce reflet me satisfait-il ? Non ? Où est le problème alors ?



Mes malaises et mes maladies : quels sont-ils ? Où apparaissent-ils ? Dans quelles conditions ? Quel côté du corps est le plus affecté ? (celui dirigé par l'hémisphère droit ou par l'hémisphère gauche). Qu'exprime la maladie : le mal a dit !
Mal de dents ou mal dedans, blocage au genou ou blocage du JE-NOUS ?
Quel organe est affecté ? Les yeux qui ne veulent plus voir, le nez qui n'en peut plus de sentir, les oreilles qui ne veulent plus rien entendre, l'estomac qui ne veut plus rien digérer de plus ?



 L'effet miroir peut ensuite être appliqué à d'autres domaines tout aussi essentiels :
- le travail : quel reflet m'envoie-t-il ?
- la vie de couple : où en suis-je réellement ?
- la famille : que ressens-je lorsque je suis en famille ?
- les croyances et opinions : qu'est-ce que ça m'apporte de pratiquer tel culte, de croire en tel Dieu, de croire en la science ou en la technologie, d'être de droite ou de gauche ? Pourquoi avoir fait ces choix. Pour ce que je suis ou pour l'image de ce que je voudrais être ?
Quels sont mes loisirs préférés, mes passions, mes rêves les plus fous ? Là encore, JE SUIS partout dans tout cela, c'est MOI qui m'exprime quand je fais des choix. JE SUIS MES CHOIX !




Comme on le voit, nul besoin de passer des heures sur un divan à vider son sac, nul besoin de "prises de tête" dans des réflexions arides qui laissent épuisé et souvent sans plus de réponses qu'avant le début du processus. Juste appliquer" l'effet miroir". Observer les différents aspects de sa vie pour savoir où l'on en est est à la fois simple et fécond. A partir de là, ce qui ne plaît pas, ce qui est dépassé, ce qui gêne est constaté : il n'y a plus qu'à modifier ou changer complètement ce qui doit l'être pour être vraiment qui l'on est.
Pas toujours facile ? Certes. Mais vaut-il mieux changer de travail même dans une période où le chômage fait des ravages que de se tuer au travail, dans un travail qui ne correspond pas à soi (ulcères, crise cardiaque, stress et épuisement garantis) ?

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

LA RÉSOLUTION DES CONFLITS

LES BASES DE LA PNL (Programmation Neuro-Linguistique)

CE QU'IL FAUT FAIRE ET NE PAS FAIRE SUR LINKEDIN (PART 7)