COACHING, COMMUNICATION ET DEVELOPPEMENT PERSONNEL

Savoir relativiser les choses est indispensable ne serait-ce que pour une seule et bonne raison : nous ne percevons pas la "vraie" réalité. Nous percevons la réalité que notre éducation, nos croyances, nos présupposés, nos modes de vie nous permettent de percevoir. Les autres ont des perceptions différentes de la réalité en fonction eux aussi de leur vécu. Ce qui est important pour l'un ne l'est pas obligatoirement pour l'autre. Ce que l'on pense dramatique pour soi est peut-être simplement gênant pour quelqu'un d'autre. Comme nous ne pouvons pas percevoir la "vraie" réalité, comme nous ne vivons qu'avec des interprétations de la réalité, comment être sûr que ce que nous percevons est juste et exact. Selon quels critères ? Ainsi, notre perception de la réalité est juste une perception parmi tant d'autres. Relativiser permet d'acquérir d'autres perceptions sur NOTRE réalité. Et ces autres perceptions contiennent souvent la solu

D'accord, aujourd'hui, ce qui vient d'arriver est important. Il n'est pas question de faire comme si rien n'était arrivé. Il faut traiter le problème immédiatement, sinon... Sinon quoi ? Quelle importance aura ce soi-disant problème qui accapare toute l'attention et toute l'énergie dans deux jours ? Dans une semaine ? Dans un mois ? Dans un an ? Dans 10 ans ? Combien de problèmes insolubles avez-vous déja` solutionnés ? Combien de fois votre vie s'est-elle arrêtée a` cause d'un problème ?   Il faut savoir relativiser. Pour plusieurs raisons : - ce qui semble grave et important aujourd'hui a de grandes chances de ne pas l'être demain. - plus on est préoccupé, plus l'esprit est encombré et moins il est apte a` trouver une solution. Sans compter les troubles émotionnels qui accompagnent cette perturbation du mental. - ne pas savoir relativiser, c'est ne pas savoir hiérarchiser les choses : importantes ou pas, urgentes ou pas, implication

On ne sait pas si on doit en rire ou en pleurer : la France est l'un des pays au monde ou` les habitants parlent le moins et le moins bien des langues étrangères, en particulier l'anglais, mais ou` l'on emploie de plus en plus en entreprise des mots anglais pour exprimer tout et n'importe quoi. Depuis 3 ans, il convient de se montrer "disruptif" a` tout bout de champ. Tous les médias, tous les communicants "disruptent" a` longueur de journées. Et lorsqu'ils sont satisfaits d'eux-mêmes, ils "actent" leurs "process". Et s'il n'y avait que le monde de la communication qui était atteint du syndrome du franglais et des anglicismes ! Car, il faut le reconnaître, c'est quand même dans le domaine de la communication et des médias que la langue anglaise est la plus pratiquée. Mais le syndrome touche toutes les entreprises (et aussi leurs managers).     Si encore la pratique de l'anglais était courante dans les entre

Finissons cette série d'articles avec quelques rappels synthétiques et quelques clins d'oeil. Plus encore quelques évidences qui, dès lors que l'on en prend conscience, rendent le changement et l'amélioration des pratiques managériales indispensables.