COACHING, COMMUNICATION ET DEVELOPPEMENT PERSONNEL

L'imitation de modèles, nous l'avons vu, requiert une volonté forte de ressembler au modèle choisi et de vivre comme lui. Pour que cette technique soit réellement efficace, il faut respecter les 3 phases suivantes : - observer tous les détails de comportement et de style de vie du modèle. - répéter mentalement (visualisation) tous les comportements du modèle que l'on veut s'approprier. - passer a` la pratique : essayer le comportement remodelé dans la vie réelle. Et voir ensuite ce qui se passe.  Evaluer les changements objectifs : dans son travail, dans les réactions d'autrui, dans la performance personnelle.  L'imitation de modèles a bien entendu ses limites : si l'on veut s'inspirer d'une personne riche qui dépense beaucoup d'argent chaque jour en divers endroits, le mimétisme ne peut s'appliquer aux dépenses d'argent. Il n'est pas question de se ruiner pour ressembler a` un modèle envié.  Il est conseillé aus

Une grande partie de nos comportements sont basés sur le mimétisme, sur l'imitation plus ou moins consciente des autres : mimétisme parental, mimétisme social, mimétisme conjugal... Sans s'en rendre compte, on copie des habitudes vestimentaires, des gestes, des expressions, des idées. Continuellement. C'est en partant de ces observations qu'est née la technique de l'imitation des modèles. Cette technique comporte une bonne part de visualisation mais va beaucoup plus loin que les techniques de visualisation (dont les effets réels et positifs sont bien établis désormais scientifiquement).  Cette technique d'imitation des modèles permet : - l'acquisition de nouveaux comportements qui n'avaient jamais été appris. - la désinhibition de certains comportements bloqués. - l'accomplissement plus aisé de certaines actions.  Pour que l'application de cette technique soit efficace, il faut choisir un bon modèle : - les personnes de statu

A la différence de Facebook ou d'Instagram, Linkedin est un réseau social professionnel. Les contacts sur ce réseau se doivent donc d'être professionnels. Et pourtant, dans la pratique, on est loin du compte ! Que d'amateurisme, d'erreurs de débutants, de goujaterie ou d'erreurs de positionnement dans les prises de contact. Parmi les plus fréquentes : - les contacts commerciaux agressifs, insistants. Et parfois sans aucun rapport avec l'activité du destinataire du message. Les techniques des vendeurs d'aspirateurs en porte a` porte des années 70 ! - les contacts "flatteries" pour essayer de placer sa marchandise, du genre : "J'aime beaucoup ce que vous faites". Pitoyable ! - les contacts "pleurnicheries", du genre : "S'il vous plaît, lisez mon message, j'ai tant besoin de vous." Avec généralement une page d'explications-justifications laborieuses et indigestes. - les contacts hautains et présom

Parmi les mots et les formules a` la mode actuellement, mis a` part la disruption et la nécessité de se montrer disruptif (dans une société qui n'accepte pas les disruptions !!), l'assertivité. Il faut se montrer assertif. Et coup de chance, se montrer assertif, c'est souvent adopter un comportement quelque peu disruptif. Mais une assertivité trop disruptive aurait l'effet inverse de celui recherché : s'intégrer tout en faisant reconnaître son originalité personnelle et sa différence. Comme en cuisine ou en médecine, tout est question de dosage.  Etre assertif, c'est : - s'affirmer et être soi-même. - être vrai dans ses sentiments et dans l'expression de ceux-ci. - être spontané. - accepter compliments et récompenses. - critiquer constructivement (avec des propositions). - savoir faire face aux critiques et les assumer. - savoir refuser, savoir dire "non". - exprimer ses regrets mais ne pas s'excuser. - exprimer ses opinio

Les apports de l'Ecole de Palo Alto sont inestimables. Spécialement pour tout ce qui concerne la pragmatique et les pratiques du changement. Et en ce qui concerne les nécessités d'agir, les impératifs sont clairs : - Agis toujours de manière a` augmenter le nombre de choix possibles (et non pas agir de manière a` les restreindre). - Si tu veux voir, apprends a` agir (on ne change pas et on ne progresse pas en se limitant a` apprendre et a` comprendre).  Ne pas chercher les fautes ni les erreurs : chercher les solutions. Rien ne change sauf nos attitudes. Et en changeant nos attitudes, tout change. Nous avons le contrôle de nos pensées. Et partant, de nos futures actions.  L'esclave de son existence est celui qui attend qu'on vienne le libérer. Sachez ce que vous voulez. Pour ceux qui ont des objectifs et qui visent des résultats, il n'y a pas d'échecs. Ils apprennent de leurs erreurs et continuent leur chemin. L'aventure n'est pas d

"Aime ton prochain comme toi-même" : pourquoi pas ! Mais n'aide pas ton prochain comme toi-même sinon tu vas avoir des surprises désagréables. Car s'il est élégant d'aider son prochain a` soulever un fardeau, il n'est pas souhaitable de le porter a` sa place. Et certaines personnes ont un don : se faire assister en permanence. Pour tout ! Dans toutes les familles, dans toutes les entreprises, dans tous les cercles d'amis, nous en connaissons. Et plus on aide ces personnes, plus elles ont besoin d'aide. Un véritable cercle vicieux. Car ceux qui sont toujours en demande d'aide se positionnent souvent en tant que victimes (victimes des autres, victimes de la société, victimes de la crise, victimes d'un complot...)  Et avec ce genre de personnes, il risque de se former...  un triangle de Karpman.  Triangle que l'on peut replacer dans l'optique de l'Analyse Transactionnelle.  Que faire alors face a` un

Ce dont il faut bien prendre conscience comme une évidence, c'est que nous ne voyons pas les choses comme elles sont. Nous les voyons comme nous sommes. Ou comme nous voudrions qu'elles soient. Mais cette évidence est une des choses les plus mal partagées au monde : nous pensons que les autres voient le monde comme nous le voyons. Or, chacun a ses filtres : idéologiques, familiaux, culturels, religieux, éducationnels... Nous devons donc faire NOS expériences dans NOTRE monde. Pas dans celui des autres. Sinon, nous serons forcément déçus par les résultats.  Les meilleures opportunités ne sont pas celles qui surgissent ou qui arrivent par hasard, ce sont celles que l'on crée. Si l'on ne voit pas d'opportunité, il y a deux solutions : - il n'y a vraiment pas d'opportunité. - mais le plus souvent, nous ne voyons pas l'opportunité car nous limitons notre champ visuel et conceptuel.  Les expériences ne sont ni bonnes ni mauvaises en soi : ce

Un problème est une opportunité. Non pas une expérience que le destin met sur notre route pour nous forcer a` progresser comme le laisse trop souvent entendre une pensée dite "positive" a` orientation spiritualiste (ce qui n'est pas un défaut) mais une porte potentiellement ouverte sur de nouvelles découvertes. Nous avons dit "problème" et non pas épreuve. Les épreuves, de par leur poids accablant, sont rarement considérées comme des chances de progression ou comme des possibilités d'évolution personnelle (qu'il faudrait presque remercier selon certaines écoles de pensée !) Le problème nécessite une solution (pas le faux problème, le vrai). Et cette solution, il va falloir la trouver. Il va donc falloir faire preuve a` la fois de créativité et de rigueur. En ce sens, le problème est une opportunité : d'aiguiser ses dents, d'affuter ses réflexes, d'augmenter sa réactivité.  On peut aussi considérer les problèmes comme faisant partie

Il est un paradoxe savoureux : alors qu'on ne cesse de répéter que les CV doivent avoir une présentation claire et lisible au premier coup d'oeil, alors que les recruteurs conseillent de mettre en avant ses compétences ou fonctions principales sur le CV, de plus en plus de personnes se présentent sur les réseaux sociaux professionnels ou sur le web avec des appellations incompréhensibles pour le commun des mortels. Pire, dans un pays qui ne parle pas (ou si peu) l'anglais (a` la différence de la majorité de nos voisins européens), de plus en plus de personnes choisissent de se présenter sous un vocable anglo-saxon. Alors qu'elles travaillent exclusivement en France, alors qu'elles travaillent dans des PME sans aucun rapport avec l'international, alors qu'elles ne parlent pas (ou mal) l'anglais (nous avons fait quelques tests rien que pour le plaisir). Petit florilège des présentations ronflantes anglo-saxonnes : - Spécialiste du media training