COACHING, COMMUNICATION ET DEVELOPPEMENT PERSONNEL

L'approche systémique est beaucoup plus riche que l'approche analytique même si elle la complète. Tout est système : système solaire, éco-système, nations, groupement de nations (Europe), Etats, groupes sociaux, entreprises, famille, couple.... S'il est relativement aisé d'identifier des systèmes "extérieurs", plus ou moins objectifs et concrets, il est un autre système qui ne se laisse pas facilement appréhender : l'esprit, le cerveau. Car c'est un système comme un autre, relié à d'autres systèmes (nerveux, lymphatique) et en homéostasie avec le corps dans son entier. Les discussions scolastiques sur l'indépendance (totale ou relative) de l'esprit par rapport au corps ne renseignent guère sur le fonctionnement de ce système très particulier qu'est le cerveau. Que le système cerveau soit en interaction permanente avec le corps et en soit une composante (la psychosomatique) ou que le cerveau soit une entité indépendante du corps (âm

"Où en êtes-vous personnellement ?" Cette question inaugure souvent le début d'un processus de coaching personnel. Et devant la difficulté de répondre du tac au tac à cette question, le coaché peut être tenté d'avoir recours à différentes méthodes pour esquisser des réponses les plus justes possibles. Savoir ce que l'on veut est parfois plus aisé que savoir où on en est. Il existe une méthode très simple pour faire un bilan personnel sans entrer dans une introspection plus paralysante ou déstabilisante qu'utile réellement. La psychanalyse a fait la preuve depuis longtemps de son inefficacité (comment identifier des causes dans un passé qui en compte des milliers non hiérarchisées) ou de sa nocivité (dans son approche de l'autisme notamment), l'analyse transactionnelle est sympathique mais un peu limitée, la PNL est un outil appréciable mais peu intéressant concernant l'introspection pure, la psychologie s'est tellement ramifiée que l'on

Le coaching, profession non réglementée, n'échappe pas à certains travers. 1) La formation des coachs : le métier se développant, des coachs s'auto-proclament coacheurs de coachs. Les années 90 avaient vu les formations de formateurs, des formateurs qui en formaient d'autres et ainsi de suite... 2) Le mélange des genres : un coach ne peut pas et ne sait pas tout faire. Si un coach en milieu professionnel est tout à fait apte à faire du coaching personnel, un coach sportif est le plus souvent incapable d'approches introspectives poussées ou d'actions ciblées dans le domaine de l'industrie par exemple. Multi-coach, ça n'existe pas ! 3) Préconiser du coaching là où il n'y en a pas besoin manifestement. La prestation, dans ce cas, consiste à "enfoncer des portes déjà ouvertes" en donnant l'impression de la nouveauté à l'aide de formulations ésotériques et de phrases creuses. Là encore, ce n'est pas une exclusivité du coaching

Que le coaching entrepris soit personnel, professionnel voire même sportif, des notions de prise de conscience personnelle s'imposent comme pré-requis. Sans une bonne base émotionnelle et cognitive, sans un minimum d'auto-réflexivité, aucun conseil, aucun entraînement ne sera d'aucune utilité. La démarche étant avant tout personnelle, l'engagement personnel doit être non équivoque. Nombre d'échecs dans des démarches de coaching s'expliquent par un dédain d'une mise en condition psychique fondamentale... Prendre de nouvelles habitudes n'est pas prolonger les anciennes... Notre perception de la réalité conditionne celle-ci. Ce ne sont pas les choses ou les gens qui nous affectent, c'est notre façon de penser... Les événements arrivent toujours pour une bonne raison, ne serait-ce que celle qui nous a placés sur leur chemin. Ce qui arrive dans notre univers personnel est conditionné par les limites de celui-ci... Plus le champ f

Même si la physique des quantas a démontré l'interdépendance totale des composantes de l'univers, la relativité de la perception "enferme" l'être humain dans des bulles personnelles, des systèmes. Le corps, l'esprit, la famille, l'entreprise, les nations sont des systèmes. Plus ou moins ouverts ou fermés, plus ou moins cohérents, plus ou moins efficaces. Chaque système tente d'établir une méthodologie de fonctionnement en vue d'une efficacité optimale. Mais, chaque système étant une construction humaine, donc limitée, comporte des incohérences et des limitations. Plus un système est riche, plus il contient en lui-même ses propres modes d'évolution et de résolution des problèmes. Un système "pauvre" est victime d'entropie, d'inertie et finit dans un état statique. Cependant, même un système riche et complexe peut être source de dysfonctionnements : plus il est fermé (vers l'extérieur), plus il risque de répéter à t

Plus, c'est mieux ! Si ça ne marche pas, il faut persévérer encore et encore ! Plus vite, plus fort, plus grand, plus, plus, plus... Ce leitmotiv est une des conséquences de la "modernité". Plus on en fait, mieux c'est.  Et pourtant !  Au-delà d'un certain seuil , les gains sont marginaux, les efforts sont vains voire contre-productifs. Plus de la même chose aboutit parfois à autre chose que ce qui était souhaité, parfois même au contraire de ce qui était souhaité (énantiodromie) : une administration centralisée et gigantesque fonctionne pour elle-même et ne remplit plus ses missions, un hôpital géant créé plus de problèmes qu'il n'en résout et devient ingérable, vendre à tout prix un produit ou un service aboutit parfois à vendre à perte, etc... Le principe du rendement décroissant est valable dans de nombreux domaines : de la thermodynamique au moteur à explosion... mais aussi de la gestion globale des pays... de l'essor ou du d

Parmi les lois ou principes récurrents aux organisations humaines, outre la loi des séries ou le Principe de Peter, la loi de Murphy est un classique de la psycho-sociologie appliquée. Dysfonctionnements dus à la loi de Murphy : « Le pire n'est jamais sûr. » « Nul n'est parfait… surtout pas les autres. » « L'informatique n'est pas une science exacte, on n'est jamais à l'abri d'un succès. » « On peut toujours faire pire dans l'horreur. » « Si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par mal tourner. » « Si, sur deux façons de faire quelque chose, au moins l'une des deux peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément quelqu'un quelque part pour emprunter cette voie. » « Un emmerdement n'arrive jamais seul (loi de l'emmerdement maximum). » « C'est en imaginant que rien (ou plus rien) ne peut nous arriver, que tout peut nous tomber dessus (loi de l'emmerdement m

Vivre, c'est risqué. Faire des choix et décider, c'est risqué. Si tous les risques ne sont pas formalisables ni prévisibles, ceux rencontrés dans le travail ou la vie quotidienne sont évaluables et gérables dans une proportion plus ou moins importante. Pour commencer, il est possible de sérier, de classifier les différents risques appréhendés en fonction de leurs effets potentiels. L'évaluation doit être qualitative et quantitative dans la mesure du possible. Les risques plus pragmatiques rencontrés en gestion d'entreprise peuvent faire l'objet d'un diagramme : la visualisation de toutes les problématiques envisagées permettant l'intégration du risque en tant que système à part entière dans les processus plus généraux de l'entreprise. Démarche itérative et systémique de la gestion des risques Autre diagramme permettant une approche systémique et dynamique de la gestion des risques Le risque est en relation

Toute gestion approximative de son temps (personnel, professionnel, familial, amical, intime) aboutit fatalement à deux processus désagréables : - du stress qui s'accumule. - des résultats et des satisfactions de moins en moins perceptibles, voire devenant inexistants. Mal gérer son temps, c'est mal hiérarchiser les priorités. Une journée ne comptant que 24 heures, dont 8 environ dédiées au sommeil, le temps de veille doit être aussi un temps d'éveil : ne pas avancer dans la journée sans savoir où l'on va ! Croire qu'une activité, même possédant une durée fixe comme le travail, n'est pas gérable va aboutir à une prophétie auto-réalisatrice : "puisque mon travail n'est pas contrôlable, je serai toujours débordé par celui-ci ." Toute activité est gérable concernant le temps : une bonne organisation, un bon planning, une bonne hiérarchisation des tâches rendront le travail nettement plus agréable et, surprise, il restera même du temps libr