COACHING, COMMUNICATION ET DEVELOPPEMENT PERSONNEL

"Respecte-moi ! - D'accord, mais quel genre de respect veux-tu ?" Il n'y a pas un mais DES respects : - respect des actes : sentiment de liberté, de compréhension. - respect des décisions : sentiment d'autonomie. - respect du territoire : sentiment de sécurité. - respect de l'intimité et de la vie privée : sentiment de non-agression et de non-intrusion. - respect des convenances (usages, moeurs, politesse, savoir-vivre) : sentiment de connivence.  - respect des opinions : sentiment de compréhension mutuelle. - respect des biens : sentiment de sécurité. - respect de la chronologie des événements : sentiment d'ordre. Finalement, de nombreuses séquences de communication et/ou comportementales incluent des notions de respect. Le respect est souvent appréhendé globalement alors qu'il est l'accumulation de nombreuses formes respectueuses.

L'autorité, on connait tous. L'argument d'autorité est, justement, autoritaire. Il ne souffre aucune contestation. Il se veut incontestable. Mais l'est-il toujours ? - autorité morale : Dieu, grand homme, philosophe. - autorité culturelle : patrimoine, référence aux oeuvres littéraires. - autorité du mythe : le libéralisme, la croissance, la liberté, la démocratie, la république... - autorité du temps : la tradition, les valeurs de la France. - autorité de celui qui parle : chef d'Etat, ministre, expert, juge. - autorité non définie : le peuple, la majorité silencieuse, les abstentionnistes, les gens, l'homme de la rue, l'opinion publique. - autorité de la source : le journal "Le Monde"... - autorité du témoignage : tribunaux. - autorité paradoxale :  1) le faux consensus : l'opposition sur ce point est d'accord avec nous... 2) citer l'adversaire pour mieux le démolir : comme vous le disiez si bien... 3) négation de l

Argumenter, ce n'est pas simplement faire preuve de logique et de bon sens. De multiples techniques d'argumentation existent et co-existent : - le récit édifiant : prendre un exemple significatif illustratif. - le scoop, l'information inédite qui sert de démonstration. - la propagande. - l'analogie : le commerce mondial est indispensable, c'est comme le sang qui circule dans le corps humain. - la caricature. - le précédent : ce n'est pas nouveau, cela recommence comme en... - la généralisation : tous les pauvres sont des fraudeurs. - la démonstration logique. - l'amalgame : cheveux longs, idées courtes... - le témoin fictif (faire parler les absents) : l'opinion publique, le Général de Gaulle... - le paradoxe : plus il y a de bacheliers, moins le BAC a de valeur... - le fait accompli : ce qui est dit est dit, ce qui est fait est fait, on ne revient pas la`-dessus... - le doigt dans l'engrenage : puisque vous désirez qu'on en parle,

C'est devenu tellement évident qu'on n'en parle plus. Comme si c'était acquis. Pourtant, avoir en mémoire les bases élémentaires d'une communication saine permet d'utiliser les fondamentaux a` bon escient.  Avec quel cerveau réagissons-nous dans telle situation ?  Lequel prédomine chez nous ?  Communication et image de soi sont en constante interaction.  La transmission des messages est aléatoire, incertaine et sujette a` de nombreuses déperditions d'informations.  Les dialogues intérieurs sont aussi de la communication et influent sur les communications "extérieures".  La perception de sa propre réalité a une influence certaine sur les voies communicationnelles employées.  Les positions existentielles aussi...  La communication non verbale transmet souvent plus d'informations que la communication verbale.  Un comportement assertif encourage autrui a` communiquer.  Toute communicati

Se surestimer engendre des prises de risques inconsidérées. Se sous-estimer engendre des cercles vicieux et des spirales d'échec.  La solution ? S'estimer. A sa juste valeur. En mettant en avant ses talents...  Etre authentique avec soi et avec les autres, c'est un bon début.  Une bonne position de vie permet d'engendrer des relations saines. Les injonctions parentales et les inhibitions non fondées doivent disparaitre pour laisser place aux élans personnels profonds.  Face aux échecs, une bonne estime de soi se maintient... Relativiser : la grande différence entre estime de soi basse (catastrophisme) et estime de soi haute (optimisme raisonné). L'estime de soi a une incidence sur les objectifs et les réalisations. Estime de soi haute et estime de soi basse s'entretiennent : mais l'une apporte des satisfactions et l'autre que des déceptions.  Le choix des environnements est essentiel au maintie

Remettre au lendemain, toujours au lendemain, voire au surlendemain : procrastiner encore et encore... Est-ce grave ? Si cela concerne votre travail, le jour de votre mariage ou l'enterrement d'un proche, avoir un (ou plusieurs) jour de retard peut se révéler problématique... Comment s'en sortir ? En établissant un planning, en ayant un agenda, en se représentant les conséquences du non-agir, en retrouvant le gout de vivre. Car la procrastination est un refus d'avancer, une peur du lendemain. Ce n'est pas de la fainéantise, c'est un blocage psychologique.  Procrastiner est efficace uniquement lorsque les choses sont totalement en désordre et que l'on ne sait pas quoi faire : aucune idée ne vient, aucune solution. Dans ce cas, ce n'est pas de la procrastination mais de la sagesse...

"J'en ai marre. Je n'en peux plus. Ce n'est plus possible. Je vais craquer. C'est un cauchemar. Ah si seulement je pouvais changer de vie !" Parfait ! C'est le bon moment. Pour changer justement. Pour ne plus se plaindre et subir mais agir :  Vous n'aimez plus votre travail ? Changez-en !  Vous n'aimez plus votre entourage et vos amis habituels ? Changez-en !  Vous n'aimez plus votre lieu d'habitation ? Changez-en ! Vous n'aimez plus votre apparence ? Changez-en !   Vous n'aimez plus votre conjoint ? Changez-en ! Vous n'aimez plus votre existence actuelle ? Changez-en !

Pour prendre des décisions, il faut avoir des buts et des objectifs. Cela semble évident mais combien de décisions sont prises sans vraiment savoir dans quelles directions elles entrainent ! Donc, pour commencer, définition des buts : - un but principal pour lequel on définit des étapes et des moyens. On sépare les faits des simples informations. Parmi les faits, on sépare de nouveau les faits importants en relation avec les objectifs et les faits secondaires sans rapport avec le sujet. - on distingue les informations utiles des opinions et des jugements (inutiles). A savoir : - un but imprécis = des réalisations floues. - pas de but = pas de destination possible. - trop de buts = éparpillement ou risque de "surplace". Définition d'un but : - savoir ce que l'on veut. - pourquoi on le veut. - comment on va l'obtenir. Savoir s'auto-diriger et voir grand MEME dans les petites choses sont deux clefs essentielles.  Pour agir, on s'appuie

Chef de file de ce que l'on nomme l'Ecole de Palo Alto, Paul Watzlawick a introduit de nombreux concepts (avec Bateson) : la double contrainte, les prophéties auto-réalisatrices, le recadrage, l'utilisation des paradoxes et une théorie de la communication limpide. Critiquée lors de son introduction en France (années 80), elle est encensée depuis les années 2000. Les plus virulents détracteurs sont les psychanalystes puisque Wazlawick (ancien psychanalyste) considere que la recherche des causes est inutile, la recherche du pourquoi des choses est vaine (tellement il y a de causes possibles et diverses) : la seule question qui vaille est : comment changer, comment améliorer la situation ici et maintenant.  Par exemple, annoncer une pénurie fait arriver la pénurie. Annoncer un krach boursier le fait arriver. Watzlawick est le vulgarisateur des théories constructivistes. L'utilisation des contraintes paradoxales en thérapeutique intro