COACHING : L'APPROCHE SYSTEMIQUE DE LA REALITE PERSONNELLE
Même si la physique des quantas a démontré l'interdépendance totale des composantes de l'univers, la relativité de la perception "enferme" l'être humain dans des bulles personnelles, des systèmes. Le corps, l'esprit, la famille, l'entreprise, les nations sont des systèmes. Plus ou moins ouverts ou fermés, plus ou moins cohérents, plus ou moins efficaces.
Chaque système tente d'établir une méthodologie de fonctionnement en vue d'une efficacité optimale. Mais, chaque système étant une construction humaine, donc limitée, comporte des incohérences et des limitations. Plus un système est riche, plus il contient en lui-même ses propres modes d'évolution et de résolution des problèmes. Un système "pauvre" est victime d'entropie, d'inertie et finit dans un état statique. Cependant, même un système riche et complexe peut être source de dysfonctionnements : plus il est fermé (vers l'extérieur), plus il risque de répéter à terme les mêmes séquences : mêmes discussions de famille, mêmes types de rapports entre collègues, mêmes dialogues stéréotypés dans le couple. Il finit par tourner "en rond", s'ankylose, s'atrophie et donne l'impression d'être "prisonnier".
Le réflexe humain classique est de vouloir changer de système lorsque celui-ci enferme, limite, ankylose, diminue ou gêne trop. C'est parfois une bonne solution : divorcer, changer de travail, changer de région. Parfois, c'est une fausse solution : changer d'amis, changer son vote, changer de médecin. Parfois, c'est impossible : changer de famille, changer d'enfants !
Il y a deux possibilités résolutoires : enrichir le système ou transcender le système.
Enrichir le système consiste à rajouter des éléments ou des séquences qui vont permettre de nouvelles interactions : nouveaux amis, nouvelles activités. Les interactions seront plus nombreuses, des nouvelles se révèleront fécondes et redynamiseront l'ensemble du système. Jusqu'à la prochaine "saturation". Et là, il sera de nouveau difficile de garder la souplesse et la richesse du système.
Alors, changer de système ou transcender le système ?
Changer de système reste toujours possible et souhaitable dans certains cas (voir plus haut). Transcender le système est plus délicat mais plus valorisant. Transcender le système équivaut à garder le système en l'état mais à changer son point de vue sur celui-ci, à l'intégrer dans un autre système plus vaste (comme la cellule est intégrée au corps lui-même intégré à la nature, elle-même intégrée à l'Univers).
Exemple avec le travail : "l'entreprise est à mon service tant que je le décide. Je ne suis donc plus au service de l'entreprise et "victime" subissante."
Ou encore : "Mon mari me fatigue et m'énerve par certains côtés mais il est jusqu'à ce jour la meilleure personne correspondant à mon idéal de vie de couple".
Transcender le système permet de relativiser en prenant de la hauteur, hauteur permettant de s'extraire du système et donc, de le comprendre et de le maîtriser. "Je ne suis plus prisonnier de ce système car je sais qu'il n'est qu'une convention que je peux modifier, quitter ou oublier. C'est moi qui choisis."
Pour prendre une métaphore liée à l'automobile, il y a deux sortes de changements : l'accélération et le changement de vitesse. Sur un rapport de vitesse (disons la seconde), à l'intérieur d'un système donc, il n'est possible que d'accélérer ou de freiner. La vitesse optimum ne peut pas être atteinte en restant sur le même rapport. En passant une vitesse supérieure, le système précédent n'est pas modifié mais on passe à un système transcendant le premier. Dans ce nouveau système (la quatrième par exemple), on accélère et freine également, mais à un niveau supérieur. Le paysage perçu en cinquième n'a rien à voir avec celui perçu en première. C'est pourtant la même voiture et le même conducteur. Les systèmes intermédiaires n'ont pas été modifiés : c'est la perception du conducteur qui l'a été. Et sachant que la perception de la réalité crée la réalité personnelle, il est aisé de percevoir tout l'intérêt d'une approche systémique des domaines d'existence et de leur intégration dans l'existence en général.
Chaque système tente d'établir une méthodologie de fonctionnement en vue d'une efficacité optimale. Mais, chaque système étant une construction humaine, donc limitée, comporte des incohérences et des limitations. Plus un système est riche, plus il contient en lui-même ses propres modes d'évolution et de résolution des problèmes. Un système "pauvre" est victime d'entropie, d'inertie et finit dans un état statique. Cependant, même un système riche et complexe peut être source de dysfonctionnements : plus il est fermé (vers l'extérieur), plus il risque de répéter à terme les mêmes séquences : mêmes discussions de famille, mêmes types de rapports entre collègues, mêmes dialogues stéréotypés dans le couple. Il finit par tourner "en rond", s'ankylose, s'atrophie et donne l'impression d'être "prisonnier".
Le réflexe humain classique est de vouloir changer de système lorsque celui-ci enferme, limite, ankylose, diminue ou gêne trop. C'est parfois une bonne solution : divorcer, changer de travail, changer de région. Parfois, c'est une fausse solution : changer d'amis, changer son vote, changer de médecin. Parfois, c'est impossible : changer de famille, changer d'enfants !
Il y a deux possibilités résolutoires : enrichir le système ou transcender le système.
Enrichir le système consiste à rajouter des éléments ou des séquences qui vont permettre de nouvelles interactions : nouveaux amis, nouvelles activités. Les interactions seront plus nombreuses, des nouvelles se révèleront fécondes et redynamiseront l'ensemble du système. Jusqu'à la prochaine "saturation". Et là, il sera de nouveau difficile de garder la souplesse et la richesse du système.
Alors, changer de système ou transcender le système ?
Changer de système reste toujours possible et souhaitable dans certains cas (voir plus haut). Transcender le système est plus délicat mais plus valorisant. Transcender le système équivaut à garder le système en l'état mais à changer son point de vue sur celui-ci, à l'intégrer dans un autre système plus vaste (comme la cellule est intégrée au corps lui-même intégré à la nature, elle-même intégrée à l'Univers).
Exemple avec le travail : "l'entreprise est à mon service tant que je le décide. Je ne suis donc plus au service de l'entreprise et "victime" subissante."
Ou encore : "Mon mari me fatigue et m'énerve par certains côtés mais il est jusqu'à ce jour la meilleure personne correspondant à mon idéal de vie de couple".
Transcender le système permet de relativiser en prenant de la hauteur, hauteur permettant de s'extraire du système et donc, de le comprendre et de le maîtriser. "Je ne suis plus prisonnier de ce système car je sais qu'il n'est qu'une convention que je peux modifier, quitter ou oublier. C'est moi qui choisis."
Pour prendre une métaphore liée à l'automobile, il y a deux sortes de changements : l'accélération et le changement de vitesse. Sur un rapport de vitesse (disons la seconde), à l'intérieur d'un système donc, il n'est possible que d'accélérer ou de freiner. La vitesse optimum ne peut pas être atteinte en restant sur le même rapport. En passant une vitesse supérieure, le système précédent n'est pas modifié mais on passe à un système transcendant le premier. Dans ce nouveau système (la quatrième par exemple), on accélère et freine également, mais à un niveau supérieur. Le paysage perçu en cinquième n'a rien à voir avec celui perçu en première. C'est pourtant la même voiture et le même conducteur. Les systèmes intermédiaires n'ont pas été modifiés : c'est la perception du conducteur qui l'a été. Et sachant que la perception de la réalité crée la réalité personnelle, il est aisé de percevoir tout l'intérêt d'une approche systémique des domaines d'existence et de leur intégration dans l'existence en général.
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