LES LIMITES DE LA PENSÉE POSITIVE

Penser positif, cultiver la gratitude, pardonner a` ses ennemis, faire la paix avec ses parents, avoir une communication emphatique avec ses collegues, gérer ses émotions, etc...
Une fois que l'on aura fait tout cela, tout ira bien, tout ira mieux.

 Est-ce bien certain ?

 Dans certaines situations, n'est-il pas plus sain de se défouler, de libérer sa colère, de régler ses comptes, de ne pas pardonner parce que cela commence a` faire beaucoup ?

 Parce que, la pensée positive, cela peut correspondre parfaitement a` certains types de tempéraments. Mais pas a` d'autres. Pas a` tous.

 Des phrases lénifiantes et des attitudes gentillettes peuvent avoir l'effet inverse : refouler encore plus ce qui devrait sortir, ce qui devrait s'évacuer.

 Etre tout le temps négatif n'est certainement pas la meilleure attitude a` avoir. Mais refouler des émotions négatives, se culpabiliser d'avoir des pensées haineuses ou vengeresses n'est pas bon non plus. Ni pour le corps, ni pour l'esprit.

 Que faire alors ?
Comme souvent, la voie du milieu est préférable aux solutions parfaites et radicales. C'est la voie du Tao.
Il est des moments et des situations qui exigent que l'on soit plus positif, plus constructif et il est aussi des situations et des moments qui exigent que l'on soit vigilant, sur la défensive.

Le problème n'est pas de choisir entre la pensée positive et la pensée négative, entre se perfectionner et ne rien faire. Le problème est de savoir choisir quand nous devons nous montrer positifs et quand nous devons laisser se libérer nos émotions négatives.