RECRUTEMENT ET ENTRETIENS D'EMBAUCHE : EN PÉRIODE DE CRISE DE COVID, LA PRESSION S'ACCENTUE SUR LES CANDIDATS (PART 2)
accepter de vous faire engueuler. Souvent !
On appelle cela en langage "politiquement correct" : recevoir des feedbacks pour progresser. En clair, il vaut mieux être prêt a` se faire critiquer et enguirlander souvent voire a` se faire humilier. Et une fois que l'on vous aura bien rabaissé, on vous conseille d'en faire profiter les autres a` leur tour (voir exemple ci-dessus). On imagine l'ambiance délicieuse qui prévaut dans ce genre d'entreprises.
Ambiance a` déconseiller évidemment aux personnes psychologiquement fragiles.
Mais ce genre d'entreprise n'hésite pas a` pousser le bouchon un peu plus loin :
le tutoiement donne l'impression d'une fausse complicité, d'une fausse intimité mais l'avertissement est sans équivoque : le nouveau recruté ne "travaillera pas dans un environnement facile". Voila`, c'est dit !
Et non seulement ce ne sera pas facile mais il y aura de la pression (voir exemple annonce ci-dessus). En droit français, lorsqu'on met trop de pression sur des collaborateurs ou employés, cela se nomme du harcèlement. Mais cela ne semble pas impressionner du tout certaines entreprises...
Attention aussi a` certaines petites manies (illégales) des recruteurs qui ont un peu tendance a` revenir périodiquement dans les périodes de crise : essayer de connaître la situation conjugale des candidats, leurs préférences affectives, leurs croyances religieuses, leurs opinions politiques, leur nombre d'enfants et leur scolarité et/ou profession, la profession et la carrière des parents et plein d'autres informations qui sont du domaine de la vie privée et n'ont rien a` voir avec la sphère professionnelle.
FIN.
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