COACHING, COMMUNICATION ET DEVELOPPEMENT PERSONNEL

  L'incompétence est totalement mésestimée et sous-estimée en France. Dans un pays ou` seuls les diplômes et la qualité de ceux-ci servent de critères pour évaluer et embaucher un salarié, on évite de parler de l'incompétence des salariés, des managers et des collaborateurs. Car parler d'incompétence, ce serait reconnaître qu'avec un diplôme, on sait mais qu'on ne sait pas forcément faire. Ce serait reconnaître que l'on ne sait pas reconnaître les incompétents lors des processus de recrutement. Bref, évitons de parler du sujet.        Sauf que l'incompétence a un coût. Et un sacré coût. Selon une étude menée par le cabinet d'audit PWC pour le réseau social professionnel LinkedIn, il serait de trois milliards de dollars par an pour les entreprises françaises, soit 2,17 milliards d'euros. Il faudrait donc prendre le taureau par les cornes et l'incompétent par le paletot (pour le mettre dehors). Sauf qu'a` la différence des pays Anglo-Saxons ...

Il y a 10 phrases a` ne jamais prononcer devant son supérieur hiérarchique, son manager, son boss ou son patron, 10 phrases qui vont en faire un ennemi pour la vie, 10 phrases qui peuvent mener vers la porte de l'entreprise a` cause d'une rancoeur qui ne s'éteindra jamais.      Voici les 10 phrases a` éviter de prononcer (surtout si elles correspondent a` la réalité) : 1) Un jour, je serai a` votre place ! 2) J'ai plus de diplômes que vous, je le sais ! 3) Avec votre prédécesseur, ça ne se passait pas comme ça ! 4) Vous voulez que je vous explique ? 5) Vous ne savez faire que menacer !     6) Mais qui vous a embauché ? 7) Vous sortez tout juste de l'école, non ? 8) Vous seriez surpris de savoir ce qu'on raconte sur vous ! 9) Vous avez des problèmes personnels en ce moment ou quoi ? 10) Vous vous êtes fait virer de chez un concurrent avant, non ?                            

Contrairement aux pays anglo-saxons, en France l'incompétence est très peu étudiée. En France, on préfère nier l'incompétence, on préfère la cacher. Car on part du principe que si l'on reconnaît qu'il existe des personnes incompétentes dans des entreprises, des administrations ou des associations, cela signifie que celles ou ceux qui les ont recrutées ne sont pas très compétents. Voir incompétents eux aussi.  Ou alors que les méthodes et techniques de recrutement en vigueur en France ne permettent pas de détecter correctement les personnes incompétentes. De même, s'il existait des politiciens incompétents, cela signifierait que ceux qui les ont élus seraient eux aussi incompétents (puisqu'ils ne sauraient pas distinguer l'incompétence de la compétence). Heureusement, des politiciens incompétents, ça n'existe pas.  Du coup, on évite de traiter du sujet de l'incompétence et l'on préfère dissimuler l'incompétence (surtout en entreprise) sous de ...

Le télétravail a beaucoup d'avantages, c'est indéniable. Pour le salarié et pour l'entreprise. Par exemple, si l'entreprise a la majorité de ses salariés en télétravail de façon permanente, elle peut économiser tous les frais (importants) mobiliers et immobiliers liés aux bureaux. Quant au salarié, il économise sur ses frais de transport et jouit d'une autonomie plus grande qu'en présentiel (comme on dit a` présent).                     FIN.                            

Depuis le temps qu'on en parlait ! Cela fait au moins 20 ans que des sociologues prévisionnistes observateurs des tendances futures de la société et que des économistes spécialistes de l'économie Web 3.0 nous promettaient un avenir de télétravail. Pour la majorité des salariés. Dans la quasi-totalité des entreprises. Las ! Juste avant la crise sanitaire du Covid, on ne comptait que 12% de salariés en télétravail en France. Mais avec la crise sanitaire du Covid depuis 18 mois, c'est a` un véritable boom du télétravail auquel on a assisté : 40% des actifs ont télétravaillé pendant la crise du Covid, 75% des postes pour lesquels il est possible de télétravailler l'ont fait et seuls 15% environ des entreprises restent réfractaires au télétravail. Evidemment, tous les postes ne se prêtent pas au télétravail ni tous les secteurs d'activités.     Mais ce dont on s'est surtout rendu compte avec cet essor un peu "forcé" du télétravail pour cause de Covid, c...

Quotidiennement, on se croit obligé d'entrer dans des discussions qui ne nous intéressent pas forcément, d'argumenter sur des sujets qui ne présentent aucun intérêt ou encore de tenter d'avoir raison dans des débats artificiels qui ne nous concernent pas. Non seulement c'est une perte de temps et d'énergie mais c'est aussi une dévalorisation de soi-même, un manque d'estime de soi que d'accepter de discuter de tout et n'importe quoi n'importe quand et avec n'importe qui. L'histoire suivante en est une parfaite illustration. Le cafard dit au tigre : - L'herbe est bleue. Le tigre rétorque : - Non, l'herbe est verte. La dispute s'envenime, et tous deux décident de la soumettre à l'arbitrage du lion, "le roi" de la jungle.   Le cafard se met à crier : - Votre Altesse, n'est-ce pas que l'herbe est bleue ? Le lion lui répond: - Effectivement, l'herbe est bleue. Le cafard insiste : - Le tigre n'est pas d...