COACHING, COMMUNICATION ET DEVELOPPEMENT PERSONNEL

L'Ecole de Palo Alto et son approche a` la fois pragmatique et systémique ont mis en évidence des concepts qui furent moqués (au début) : en effet, ces concepts semblaient tellement simples et évidents qu'il leur manquait la complication habituelle des concepts psychologiques pour avoir une quelconque crédibilité. On est toujours plus séduit par des explications compliquées (et fausses) que par des explications simples (mais vraies) : ceci a d'ailleurs fait l'objet d'études et d'expérimentations scientifiques qui l'ont démontré. Ainsi, lorsque l'Ecole de Palo Alto parle d'effets paradoxaux paralysants (injonctions, double contrainte) ou encore de prescription de symptôme, les esprits forts se gaussent. Encore plus lorsqu'il est question des alternatives illusoires, du recadrage, des prophéties auto-réalisatrices ou encore du syndrome d'utopie. Sauf que les résultats concrets sont la`. Que ces concepts sont aujourd'hui admis et utilisé...

Au risque de nous répéter (mais la répétition n'est-elle pas la base de tout apprentissage ?), les apports de l'Ecole de Palo Alto dans les processus relationnels et communicationnels sont immenses. Non seulement en raison de leur pertinence mais parce que ces apports ont opéré un véritable changement de paradigme. Aux USA tout d'abord ou` cela fut relativement facile et en France ensuite ou` les résistances furent nombreuses.  En effet, la France avait suivi une voie a` sens unique depuis 100 ans : la voie psychanalytique. Or, la psychanalyse se penche sur le "pourquoi" alors que la nouvelle communication s'intéresse au "comment". La psychanalyse s'intéresse au passé et l'Ecole de Palo Alto au présent : comment changer ici et maintenant. En 2019, qui ne se réclame pas de l'Ecole de Palo Alto ? Mais il y a 30 ans, se réclamer de cette pragmatique de la communication, c'était courir le risque de se faire moquer, de se ...

Paradoxalement, plus on sort de sa zone de confort en se dirigeant vers l'inconnu, plus on se rapproche de la zone de panique. Mais plus on se rapproche de la zone de découvertes également. Et la limite est parfois ténue entre la zone de créativité, la zone de déploiement personnel, la zone de progrès... et la zone de panique. Mais il est difficile d'obtenir des résultats sans sortir de sa zone de confort. Sortir de sa zone de confort implique de prendre des risques.  Sans compter le fait que la zone de sécurité peut glisser imperceptiblement avec le temps et procurer une fausse sécurité, une sécurité illusoire.  Dans ce cas, la zone de panique devient une projection mentale totalement dénuée de tout fondement puisque la zone de sécurité s'est déplacée et que cela fait longtemps que l'individu aurait du paniquer. En résumé, il y a plus d'avantages que d'inconvénients a` sortir de sa zone de sécur...

Notre zone confort, c'est notre zone du connu. C'est la zone de la sécurité (du moins le croit-on) mais, a` moyen terme, c'est aussi la zone de l'ennui. On fait toujours les mêmes choses, on voit toujours les mêmes gens, on reste toujours aux mêmes endroits, on pense toujours de la même façon. Et il n'arrive plus rien de nouveau, plus rien de motivant, plus rien d'excitant. Pour évoluer, pour vivre de nouvelles expériences, pour avoir une vie "bien remplie", il faut sortir de sa zone de confort.  A suivre...