300 STRATÉGIES INÉDITES POUR GAGNER EN TOUTE SITUATION : TRANSFORMER UN GROS INCONVÉNIENT EN UN AVANTAGE JUSTE EN CHANGEANT DE POINT DE VUE (stratégie n° 23)

Pour illustrer cet article et expliquer comment transformer un énorme inconvénient en un avantage certain, nous allons prendre un cas extrême (ce qui permettra ensuite d'appliquer nos préconisations a` des cas plus usuels).

Imaginons que vous soyez déclaré.e mort.e et que vous ayez les plus grandes difficultés a` prouver que vous êtes bien vivant.e et en pleine forme.

Ce n'est pas une fiction car ce genre de situation arrive plus souvent qu'on ne le pense :

Donc, vous êtes considéré.e comme mort.e et ce n'est pas franchement agréable lorsqu'on est bien vivant.

Sans compter le fait que votre retraite (ou votre salaire) ne vous est plus versé, que vous perdez vos droits a` la Sécurité Sociale, que vous ne pouvez plus aller voter, etc...

Vu sous cet angle, la situation est catastrophique car, en plus, ceux qui vous déclaré mort.e par erreur un peu trop vite mettent beaucoup de temps a` reconnaître que vous êtes bien vivant.e et exigent de nombreuses pièces justificatives (dont l'hilarant "certificat de vie").

Nous disons "certificat de vie hilarant" car comment certifier que l'on est bien en vie si l'on est mort : personne ne semble avoir relevé le paradoxe mais passons...

La situation est plutôt angoissante car, sans revenus et sans plus aucun droit, on est devenu invisible.

Mais, justement, cette invisibilité est un avantage !

Car si vous êtes mort.e, plus personne ne peut rien contre vous : vous pouvez faire toutes les bêtises que vous voulez, vous ne risquez absolument rien puisque vous n'existez pas, puisque vous n'existez plus.

Peut-on arrêter un mort, peut-on mettre un mort en garde a` vue ou en prison ? Peut-on juger un mort ?

Celui ou celle qui s'y risquerait verrait aussitôt les procédures annulées puisque, renseignements pris, la personne interpellée n'existe pas, n'existe plus. Et se retrouverait encore devant un autre paradoxe : si, par exemple, la justice considérait qu'un mort est bien vivant pour pouvoir le juger, dans ce cas, il faudrait faire condamner immédiatement les administrations qui avaient considéré la personne comme morte. Ou alors, relaxer le mort puisqu'il n'est toujours reconnu comme vivant officiellement.

Toutes nos sociétés modernes reposent sur le principe de l'identité (pour pouvoir poser ensuite le principe de la responsabilité individuelle).

La moralité de cette histoire :

- ceux qui jouent a` des jeux dangereux (certaines administrations dans le cas exposé) peuvent aussi se retrouver a` leur tour dans un jeu dangereux dont ils auront le plus grand mal a` se dépêtrer.

- le pire des inconvénients peut toujours devenir un avantage appréciable pour peu qu'on l'envisage sous un autre angle et que l'on recadre la perspective de la problématique.

PS n° 1 : il va de soi que l'exemple pris dans cet article n'est qu'un exemple et que nous n'encourageons en aucune manière les personnes mortes (depuis peu ou depuis longtemps) a` devenir des délinquants ou des asociaux.

PS n° 2 : si un jour on nous déclarait "mort" par erreur, il n'est pas certain que nous contestions pendant des mois voire des années pour obtenir un certificat de vie. Au contraire, nous appliquerions la "prescription du symptôme", technique chère a` l'Ecole californienne de Palo Alto (dit rapidement, la prescription du symptôme, c'est aller jusqu'au bout d'une logique absurde qu'un autre a décidé a` votre place. Votre problème devient alors SON problème).