LES VRAIS DANGERS DE LA PROCRASTINATION : L'ABSENCE DE PRISES DE DÉCISIONS IMPORTANTES (PART 2)

 

Pour arrêter de procrastiner, il y a les recommandations classiques et de bon sens.

 

 

 

 Mais lorsque des décisions essentielles doivent être prises, lorsqu'il ne s'agit plus seulement d'effectuer des tâches diverses (domestiques, professionnelles), lorsque ces décisions sont vitales (mal-être profond au travail ou en couple), il n'est plus simplement question de discipline et de bonne volonté : il faut qu'il se produise un choc salvateur pour combattre et vaincre la procrastination.

 

Reprenons l'exemple d'un couple qui ne fonctionne plus depuis des années.

Si l'on se sent incapable de partir ou de divorcer, lutter de toutes ses forces pour y parvenir risque de ne pas aboutir a` grand-chose (puisqu'on est bloqué psychologiquement).

Alors, que faire ?

 

 On peut, par exemple :

- demander une mutation professionnelle loin de son foyer, loin de son domicile. Dans une ville ou une région ou` le conjoint ne pourra pas suivre pour diverses raisons (familiales, professionnelles).

- rencontrer une autre personne, ce qui rendra la rupture souhaitée nécessaire et inévitable.

- prendre de nouvelles habitudes qui ouvrent de nouveaux horizons et propulsent dans de nouveaux environnements : nouveaux loisirs, nouvelle pratique d'un sport, nouveaux hobbies, séjour chez de la famille ou chez des amis loin de son cadre de vie habituel, etc...

 

Ainsi, plus question de culpabiliser parce qu'on procrastine ou parce qu'on n'arrive pas a` prendre de décision mais, au contraire, un choc salvateur engendré par un déplacement de la problématique permettant d'envisager de nouveaux choix et de voir les choses sous un angle différent.

En résumé : non pas penser qu'il nous faut agir mais agir pour débloquer un mécanisme mental.

 

 

FIN.