CINQ AMIS SUFFISENT POUR COMMUNIQUER AVEC LE MONDE ENTIER !

De par une loi mathématique bien connue jusqu'ici théoriquement, depuis le succès des réseaux sociaux, cette loi peut être vérifiée aisément et mise en pratique.

Où ? Comment ?

Sur Facebook, sur MSN, sur Linkedin, sur Twitter, sur Viadeo, sur  Instagram, etc...

 

 

En effet, il suffit de cinq "amis", de cinq relations sur un réseau social pour pouvoir accéder (en théorie) au monde entier, à un nombre exponentiel d'"amis" potentiels.

Car les 5 amis ont eux aussi des amis qui ont eux aussi des amis.

Le développement du réseau personnel peut ainsi prendre une ampleur insoupçonnée.

Auparavant, quiconque n'avait que 5 amis était considéré comme un marginal, un quasi solitaire asocial. Aujourd'hui, il peut répondre que, grâce à ses 5 amis, demain il en aura 50 000. Et ce ne sera pas faux !

 

 

Six degrés de séparation


Les six degrés de séparation (aussi appelée Théorie des 6 poignées de main) est une théorie établie par le Hongrois Frigyes Karinthy en 1929 qui évoque la possibilité que toute personne sur le globe peut être reliée à n'importe quelle autre, au travers d'une chaîne de relations individuelles comprenant au plus cinq autres maillons.
Avec le développement des Technologies de l’information et de la communication, le degré de séparation a été mesuré de 4,74 sur le réseau social Facebook.
Cette théorie est reprise en 1967 par Stanley Milgram à travers l'étude du petit monde.
Cette théorie peut se démontrer de nos jours avec le site Facebook, qui met en évidence les liens que nous avons avec les autres et les liens que nous avons avec des personnes que nous ne connaissons pas (amis de vos amis). Elle est encore plus manifeste sur LinkedIn, qui signale le degré de séparation entre deux individus ainsi que les « chemins » possibles qui relient un individu à un autre à travers leurs réseaux relationnels respectifs.

Un monde petit

Michael Gurevich conduisit des séminaires dans son étude empirique de la structure des réseaux sociaux lors de son doctorat en 1961 au Massachusetts Institute of Technology (MIT) sous la direction d'Ithiel de Sola Pool. Le mathématicien Manfred Kochen, un autrichien qui travailla dans le domaine du design urbain étatiste, extrapola ces résultats empiriques dans un manuscrit concernant les mathématiques, Contacts and Influences, concluant, dans un pays de la taille des États-Unis sans structure sociale, qu'« il est pratiquement certain que deux individus au hasard peuvent se contacter au moyen d'au moins deux intermédiaires. Dans une population structurée socialement cela est moins possible mais reste encore probable. Et peut-être pour la population mondiale entière, on aura besoin probablement seulement d'un seul individu de plus. ». Ils firent par la suite des simulations selon la Méthode de Monte-Carlo, en se basant sur les données de Gurevich, reconnaissant que les liens de connaissance faible et fort sont utiles pour modéliser une structure sociale. Les simulations, ayant lieu sur des ordinateurs relativement limités de 1973, permirent tout de même prédire que trois degrés de séparation, plus réaliste, existaient dans la population des États-Unis, préfigurant les découvertes de Stanley Milgram.
Le psychologue américain Stanley Milgram continua les expériences de Gurevich sur les réseaux de connaissance à l'Université Harvard de Cambridge, le manuscrit d'U.S. Kochen et de Sola Pool, Contacts and Influences, fut écrit quand tous les deux travaillaient à l'Université de Paris, Milgram les visita et collabora à leur recherche durant cette période. Leur manuscrit non publié circula parmi les académiciens pendant près de 20 ans avant sa publication en 1978. Il articulait formellement la mécanique des réseaux sociaux, et explorait les conséquences mathématiques de celles-ci (y compris le degré de connectivité). Le manuscrit laissa de nombreuses questions sur les réseaux non résolues, et l'une d'elle était le nombre de degrés de séparation dans les réseaux sociaux. Milgram reprit le défi lors de son retour de Paris, menant aux expériences expliquées dans The Small World Problem dans la publication scientifique Psychology Today, avec une version plus rigoureuse dans Sociometry deux ans plus tard. L'article dans Psychology Today généra beaucoup de publicité pour les expériences, qui sont connues aujourd'hui, alors même que le travail de fond est oublié. (source : Wikipedia)

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

LA RÉSOLUTION DES CONFLITS

LES BASES DE LA PNL (Programmation Neuro-Linguistique)

L'IMPORTANCE DU FEEDBACK DANS LA COMMUNICATION INTERPERSONNELLE