L'IMPORTANCE DU FEEDBACK DANS LA COMMUNICATION INTERPERSONNELLE
Malgré les travaux essentiels de Norbert Wiener qui datent de plus de 50 ans concernant les interactions communicationnelles et le feedback, on continue le plus souvent a` croire que l'on communique de manière linéaire : un émetteur et un récepteur.
L'émetteur se doit d'énoncer le plus clairement possible son message et le récepteur est censé le comprendre. Un point c'est tout !
Sauf que ce n'est pas si simple ni simpliste : toute communication est circulaire et non pas linéaire.
Que le message soit verbal ou non verbal, le récepteur du message réagit a` ce message.
Verbalement ou non verbalement. Il peut aussi réagir verbalement a` un message non verbal et non verbalement a` un message verbal.
Ce qui fait de la communication une opération beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît de prime abord.
Car l'émetteur du message reçoit un message de la part du récepteur, message qui lui donne des informations sur son message initial et la manière dont le récepteur le comprend. Ce qui entraîne des corrections et des ajustements de la part de l'émetteur, corrections envoyées de nouveau au récepteur. Et ainsi de suite.
On obtient donc des boucles de rétroaction (les ajustements successifs de l'émetteur et du récepteur) et la communication s'inclut dans un cercle sans début ni fin. Ce qui a fait dire a` l'Ecole de Palo Alto (a` juste titre) que toute communication participe d'un processus systémique.
Une communication efficace enrichit les boucles de rétroaction. Une communication peu efficiente les appauvrit.
Dans une approche systémique, on constate souvent que les séquences communicationnelles tendent a` maintenir l'homéostasie de la relation (sa stabilité) que les participants tendent a` vouloir préserver.
Si le feedback est toujours positif, le système s'emballe.
Si le feedback est trop négatif, le système se bloque.
Si les séquences de renforcement et celles de refus s'équilibrent, le système se régule et parvient a` un équilibre satisfaisant.
Communiquer (verbalement ou non verbalement) n'est pas un acte anodin : a` chaque fois, de par le feedback et les boucles de rétroaction, un système se crée.
L'émetteur se doit d'énoncer le plus clairement possible son message et le récepteur est censé le comprendre. Un point c'est tout !
Sauf que ce n'est pas si simple ni simpliste : toute communication est circulaire et non pas linéaire.
Que le message soit verbal ou non verbal, le récepteur du message réagit a` ce message.
Verbalement ou non verbalement. Il peut aussi réagir verbalement a` un message non verbal et non verbalement a` un message verbal.
Ce qui fait de la communication une opération beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît de prime abord.
Car l'émetteur du message reçoit un message de la part du récepteur, message qui lui donne des informations sur son message initial et la manière dont le récepteur le comprend. Ce qui entraîne des corrections et des ajustements de la part de l'émetteur, corrections envoyées de nouveau au récepteur. Et ainsi de suite.
On obtient donc des boucles de rétroaction (les ajustements successifs de l'émetteur et du récepteur) et la communication s'inclut dans un cercle sans début ni fin. Ce qui a fait dire a` l'Ecole de Palo Alto (a` juste titre) que toute communication participe d'un processus systémique.
Une communication efficace enrichit les boucles de rétroaction. Une communication peu efficiente les appauvrit.
Dans une approche systémique, on constate souvent que les séquences communicationnelles tendent a` maintenir l'homéostasie de la relation (sa stabilité) que les participants tendent a` vouloir préserver.
Si le feedback est toujours positif, le système s'emballe.
Si le feedback est trop négatif, le système se bloque.
Si les séquences de renforcement et celles de refus s'équilibrent, le système se régule et parvient a` un équilibre satisfaisant.
Commentaires
Enregistrer un commentaire