COACHING, COMMUNICATION ET DEVELOPPEMENT PERSONNEL

Les définitions concernant ce qu'est un bon et un mauvais caractère varient. Elles varient selon les époques (se montrer batailleur était bien vu au Moyen-Age mais nettement moins de nos jours), selon les milieux sociaux-professionnels, selon les classes sociales.  Et ces définitions sont forcément subjectives et souvent ambiguës.  Car si avoir un bon caractère permet de se lier facilement a` d'autres personnes et de s'intégrer aisément dans des groupes, avoir trop bon caractère peut devenir vite synonyme de "bonne poire". A l'inverse, si un mauvais caractère rend plus difficile le travail en équipe et la communication avec autrui, c'est aussi une force puisqu'on laisse généralement tranquille celui qui a mauvais caractère sans trop lui chercher querelle. En fait, poser la problématique du caractère dans une logique binaire réductrice occulte le fait le plus important : le plus important, c'est d'avoir du caractère, d'avoir une personnalité...

Lorsqu'on décide enfin de ne penser que par soi-même, on se retrouve devant une difficulté qui semble insurmontable mais qui, en réalité, ne l'est pas : "Par ou` commencer ?" On peut bien entendu choisir un domaine précis pour commencer ou une thématique bien définie. On peut aussi choisir son camp. Choisir son camp permet de se situer rapidement et de savoir ce que l'on pense. Autant on a l'habitude d'entendre qu'il ne faut pas penser en tout ou rien, en noir et blanc et qu'il faut toujours savoir nuancer sa pensée, autant il est indispensable de savoir se situer clairement.   Par exemple : - fait-on partie de ceux qui polluent et détruisent le monde ou de ceux qui construisent et embellissent le monde ? - fait-on partie des ambitieux ou non ? - fait-on partie des personnes dépendantes ou plutôt des personnes indépendantes ? - fait-on partie de ceux qui prennent la vie du bon côté ou de ceux qui se plaignent tout le temps ? - fait-on partie des co...

Plus on vise la perfection, moins on a de chances de l'atteindre ! Car la perfection n'est pas de ce monde. Nous vivons dans un monde d'accommodements, d'ajustements, d'à-peu-près, de compromis. Viser la perfection, c'est un peu comme vouloir se forcer a` dormir. Plus on s'efforce volontairement de dormir, plus on reste éveillé. Pour la perfection, processus comparable : plus on vise la perfection, moins on se décide a` agir et moins on risque d'atteindre la perfection souhaitée. Mais viser la perfection peut être aussi une technique défensive : en prétendant viser la perfection, on se trouve de bonnes raisons de procrastiner. Ou d'idéaliser nos futures réalisations..... qui ne verront jamais le jour, bien entendu ! Voici un petit tableau qui permet de savoir ou` chacun en est avec son désir de perfection : fort, moyen, faible ou inexistant.                            

La règle des 5 permet de relativiser, d'éviter de tout prendre au premier degré, de tout considérer comme urgent et important. La règle des 5 est de plus très simple a` appliquer :                    

Il est d'usage de penser que la majorité de nos problèmes et de nos difficultés proviennent de l'extérieur. Du travail, de la société, de l'époque dans laquelle on vit, etc... De même, nous pensons souvent que ce qui nous empêche de penser par nous-mêmes vient de l'extérieur : propagande gouvernementale, propagande télévisuelle, harcèlement publicitaire... Or, les plus grandes pressions viennent le plus souvent de notre entourage : de notre famille, de notre couple. Combien de fois nous sommes-nous dit que lors de la prochaine réunion de famille, nous ne nous laisserons plus entraîner dans des jeux de rôles dévalorisants pour nous et combien de fois le même scénario s'est-il répété ? Combien de fois essayons-nous dans notre couple de préserver notre autonomie de penser et de choisir et combien de fois renonçons-nous ?                      A suivre...                        ...