PROCRASTINATION MALADIVE ET PROCRASTINATION CONSTRUCTIVE

La procrastination a mauvaise presse. Celui qui procrastine remet sans cesse au lendemain, trouve des excuses pour ne pas faire aujourd'hui ce qui devrait être fait et, finalement, ne fait jamais ce qu'il devrait faire.

Et effectivement, passer son temps a` procrastiner et procrastiner tout le temps peut être considéré comme une maladie (psychologique et comportementale du moins).

Mais.... 

 


de nombreux ouvrages contemporains font, a` juste titre, l'éloge de la lenteur. Lenteur qui serait nécessaire dans un monde ou` l'on court toujours, ou` l'on court tout le temps, parfois sans avoir le temps de réfléchir ou` l'on va.

Et agir sans réfléchir cause autant de dégâts que de toujours réfléchir sans jamais agir.

 

 


 Car il est quelques raisons valables a` la procrastination :

- manque d'informations pour agir.

- manque de compétences pour agir.

- manque de motivation pour agir.

- manque d'intérêt personnel a` agir.



Ce qu'il ne faut pas confondre, ce sont les différentes sortes de procrastination :

- manquer d'informations pour agir et retarder l'action car l'on ne trouve pas les informations nécessaires pour agir n'est pas de la procrastination mais de la prudence. Voire de la sagesse.

- ne pas rechercher les informations dont on a besoin pour agir et repousser sans cesse cette recherche au surlendemain est de la procrastination.

 

 


 Pour s'aider a` passer a` l'action, le procrastinateur peut utiliser avec profit la matrice suivante...

 

 

qui lui permettra de hiérarchiser les tâches qu'il pense devoir accomplir (et qu'il repousse sans cesse).

Car la bonne stratégie pour un procrastinateur est la stratégie des "petits pas" : fragmenter les tâches et les problématiques pour ne pas reculer devant l'énormité du travail global a` accomplir.

 

 

Ainsi, on peut classer les procrastinateurs en 3 catégories :

- les vrais procrastinateurs qui se refusent toujours a` agir en inventant sans cesse des tas de prétextes.

- les procrastinateurs occasionnels débordés momentanément ou soudainement effrayés devant l'ampleur des tâches qu'ils doivent accomplir.

- les "faux" procrastinateurs qui manquent soit d'informations, soit de compétences, soit de motivation a` un moment T mais qui agiront lorsqu'ils posséderont plus d'informations, plus de compétences ou plus de motivation.

 

 

A suivre...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 



 



 


 






 

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