COACHING PROFESSIONNEL ET RECRUTEMENT : L'INTELLIGENCE SITUATIONNELLE

Et si l'on recherchait de nouveau "l'homme de la situation". Ou la femme. Cette notion bien connue est complètement délaissée par les recruteurs alors que les entreprises et les organisations n'en ont jamais autant eu besoin.
Les recrutements continuent en France de s'effectuer sur :
- les diplômes.
- l'expérience professionnelle passée.
- des tests d'"intelligence", de QI. Agrémentés désormais du fameux QI émotionnel..
- des tests psychologiques de valeur inégale.
- des évaluations fumeuses : graphologie, morphopsychologie et autres méthodes divinatoires servant à masquer l'incompétence du recruteur.



Ne parlons pas du recrutement des cadres qui fluctue au gré des modes des méthodes managériales qui n'ont d'autre utilité que d'enrichir des consultants et de permettre aux entreprises d'affecter leurs crédits-formation en surplus.
Mais l'homme de la situation, l'homme dont on a besoin ici et maintenant pour redresser un secteur, motiver une équipe, défricher de nouveaux marchés, personne ne le recherche !





Dans un monde économique perturbé à l'environnement incertain, l'intelligence situationnelle devrait être la qualité la plus recherchée par les recruteurs et les entreprises.
L'immersion en situation réelle et la faculté d'adaptation et de gestion de cette situation sont les critères qui devraient être privilégiés.




En politique, au-delà des appartenances et des styles, c'est l'homme (ou la femme) de la situation qui est recherché, attendu, souhaité. A tort ou à raison car les critères d'évaluation sont flous dans le domaine politique. Mais dans le monde de l'entreprise, des associations ou des organisations, nul n'attend l'homme de la situation. Et pourtant !
Imaginons un postulant à un poste bardé de sérieux diplômes, de références professionnelles solides, d'une stabilité et d'une maturité psychologique appréciables et qui se révèlerait en plus "l'homme de la situation." Ce dernier critère permettrait en outre de le différencier de la masse des postulants (à compétences égales).
A la différence des évaluations classiques (mono-critères), l'évaluation de l'intelligence situationnelle est une évaluation multi-critères. Plus complexe à effectuer donc. Mais entre un hyper-compétent et l'homme de la situation, doit-on vraiment choisir ?

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