MANAGEMENT : OCCUPEZ-VOUS DE CE QUI EST FAIT, PAS DE CE QUI EST DIT !

En France, on accorde beaucoup d'importance a` ce qui est dit. Beaucoup moins a` ce qui est fait.

Dans de nombreux pays, c'est exactement l'inverse : ce qu'on dit importe peu (les paroles s'envolent), c'est ce que l'on fait qui compte vraiment.

Bien entendu, il n'est pas question d'ignorer des enseignements, des consignes, des apprentissages, des savoirs indispensables mais plutôt de savoir distinguer les "beaux parleurs" des hommes et des femmes d'action. Car parler n'est pas agir. 

 

 

Tout le monde sait qu'en politique on parle beaucoup et l'on agit peu. Pas uniquement par manque de volonté, pas uniquement parce que certaines promesses sont intenables mais parce que l'on ne peut pas toujours agir autant qu'on prétend le vouloir (lois européennes primant sur les lois nationales, traités internationaux, contraintes économiques, influence de groupes de pression et de lobbies, etc...)

Mais ce qui est accepté dans le monde de la politique n'est pas acceptable en entreprise ou` l'on vit dans un univers concret et ou` il faut agir. En posant des petits ou des grands actes. Mais constamment. Et en obtenant des résultats. Mesurables et quantifiables.

Conclusion n° 1 : ne pas agir, c'est ne pas vivre dans le réel, c'est refuser de se confronter a` la réalité, c'est refuser de vérifier si nos idées sont justes et/ou réalistes. C'est aussi ne pas avoir de résultats. Et sans résultats mesurables, aucune progression ultérieure n'est possible.

 

 

Se montrer pragmatique en management, c'est non pas demander "qu'est-ce que vous pensez ?" mais "qu'avez-vous fait ?"

On peut toujours se cacher derrière des paroles. Mais se cacher derrière des actes, derrière ses propres actes, c'est nettement plus difficile.

 

Alors, comment distinguer un collaborateur efficace d'un collaborateur peu efficace ? Par les résultats concrets qu'il obtient de par son travail.

Pour notre part, dans tout audit d'organisation, nous ne nous préoccupons aucunement de ce que racontent les uns et les autres : les excuses, les justifications, les explications alambiquées (valides ou pas) n'ont pour nous aucun intérêt. Ce qui nous intéresse, c'est de savoir si le travail a été fait et bien fait. Si les objectifs prévus ont été atteints.

Seulement ensuite, on peut commencer a` discuter de projets futurs ou de nouveaux concepts. Et de comment on va effectuer ces nouvelles tâches en les améliorant si possible. Mais pas avant.

Les actes d'abord, les paroles ensuite. Et pas l'inverse !

 

 

PS : nous conseillons aussi d'adopter cette méthodologie lors des recrutements : il convient d'accorder plus d'importance aux réalisations et au savoir-faire du candidat qu'a` ses divers savoirs théoriques.
 




par Anastasia Izvasi



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