LA FOLIE DU POUVOIR : COMMENT SAVOIR SI VOUS RISQUEZ DE PÉTER TOTALEMENT LES PLOMBS ? (seconde partie)
Mais chacun d'entre nous peut en être affecté : il suffit que nous ne maîtrisions plus le pouvoir dont nous disposons ou que nous "pétions les plombs" parce que la proximité du pouvoir nous rend ivres de puissance (plus ou moins justifiée).
Alors, que faire ?
1) faites le test ci-dessus pour savoir si vous commencez a` perdre pied avec la réalité (ou si vous avez perdu pied depuis un bon moment).
2) ensuite, suivez un conseil simple et efficace : descendez de votre piédestal et reprenez contact avec la réalité, avec la vraie réalité.
Il y a presque 50 ans, beaucoup de personnes s'étaient moquées lorsque le président Valéry Giscard d'Estaing allait prendre avec son épouse le café chez des Français "moyens" ou allait dîner chez une famille d'éboueurs. D'autres personnes criaient a` la démagogie. Et pourtant, VGE avait trouvé la bonne solution pour "redescendre sur Terre", pour éviter un jour de contracter "l'hubris".
Car la bonne technique, c'est celle-la` ! Plus vous vous isolez avec votre pouvoir (réel ou imaginé), plus vous restez dans votre tour d'ivoire, plus vous risquez la folie du pouvoir.
Et ceci est aussi valable lorsque vous fréquentez ou côtoyez ceux qui ont du pouvoir, beaucoup de pouvoir.
Sans être président de quoi que ce soit, nous avons côtoyé et côtoyons encore des présidents de la République européens, des Ministres et des responsables gouvernementaux divers. Nous sommes parfois invités dans des lieux de pouvoir (palais présidentiels, ministères, organismes internationaux). C'est impressionnant mais, immédiatement après, nous redescendons sur Terre. Volontairement.
Par exemple, nous allons partager le week-end suivant un barbecue chez des voisins sympathiques de la classe ouvrière. Nous allons jouer de la musique avec des amis de la classe moyenne. Nous allons prendre le café avec nos amis habituels. En parlant de tout et de rien, en parlant de la vie normale, de la vie ordinaire. Pour reprendre contact immédiatement avec la réalité, avec la "vraie" vie.
Car nous ne souhaitons en aucune manière développer un "hubris" démesuré ni succomber a` l'ivresse d'un quelconque pouvoir.
Pour bien faire comprendre en quoi consiste l'ivresse du pouvoir, l'hubris, nous prendrons un dernier exemple vécu : il y a quelques mois, nous fûmes invités a` une commémoration dans un palais présidentiel dans un pays européen. Lorsque nous avons gravi les marches du palais, il y avait a` côté de nous un chef d'entreprise connu qui montait lui aussi les marches : mais, lui, il semblait flotter au-dessus des marches, comme transporté dans un autre monde et il avait un regard extatique, hors du réel. Nul doute qu'il succombait (au moins momentanément) a` l'ivresse du pouvoir, a` l'hubris.
FIN.
par Carol Ann Vergänglich
et ZCI.
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