MANAGEMENT : OCCUPEZ-VOUS DE CE QUI EST FAIT, PAS DE CE QUI EST DIT ! (PART 2)

Tout le monde a déja` vécu ces réunions interminables ou` l'on discute sans fin de ce que l'on va faire (et que l'on ne fera pas ou seulement partiellement) ou de ce que l'on aurait dû faire (en cherchant des excuses et des justifications pour tenter d'expliquer pourquoi on ne l'a pas fait).

Chacun sait également que plus l'organisation est importante et hiérarchisée, plus on assiste a` une dilution des responsabilités (le fameux "responsable mais pas coupable !")

 

 

 Or, quelle organisation peut accepter raisonnablement que les mieux payés ne soient jamais responsables de rien ? Quelle organisation peut tolérer que ceux qui ont le plus de pouvoir ne soient jamais responsables de rien ? Quelle organisation peut se permettre de nommer un décideur qui ne décide rien ou qui décide de travers ?

Enfin, est-ce que la culture de l'excuse est vraiment un indice de bonne performance ? 

 

Si quelque chose a été mal fait, réalisé partiellement ou pas réalisé du tout, il y a forcément un responsable. Ou plusieurs.

Ce(s) responsable (s) va certainement vouloir se justifier, s'expliquer, temporiser, relativiser, bref, tenter d'échapper a` ses responsabilités. Mais la seule façon d'échapper a` ses responsabilités lorsqu'on en a, c'est de reconnaître que l'on ne peut pas assumer ses fonctions, c'est reconnaître son incompétence et donc, logiquement, donner sa démission.




Malheureusement, "le principe de Peter" étant ce qu'il est, nombre de décideurs incompétents restent a` leur poste. Et s'octroient parfois des augmentations et des promotions. Totalement injustifiées au vu de leurs résultats, cela va de soi.

Mais comment est-ce possible ? Comment est-il possible que des personnes qui ne font pas ce pour quoi elles sont payées gardent leur poste et leur salaire ?

Tout simplement parce que ces personnes ont souvent l'intelligence de s'entourer de personnes encore plus incompétentes qu'elles. Personnes qui n'ont pas envie de perdre leur travail. Personnes qui vont donc se montrer solidaires en toutes circonstances de celui ou de celle qui ne fait pas son travail correctement, qui ne fait pas le "job" (comme on dit).

Dans ce cas, au lieu de faire assumer les responsabilités par les "vrais" responsables, on cherchera dans l'organisation ou dans l'entreprise un ou plusieurs boucs émissaires (en politique, on les appelle des "fusibles"). Ces personnes porteront l'entière responsabilité du travail mal fait, qu'elles en soient partiellement responsables ou pas.



Une autre façon de diluer les responsabilités est de multiplier les niveaux hiérarchiques et les fonctions, de telle manière que l'on ne sait plus vraiment qui fait quoi, comment et ou`. Nombre d'administrations fonctionnent de cette façon partout dans le monde.

Mais, franchement, est-ce un comportement adulte et responsable que de vouloir fuir systématiquement ses responsabilités ? Est-ce valorisant de ne jamais faire (ou de mal faire) ce que l'on est chargé de réaliser ? A quoi bon briguer des responsabilités si c'est pour ne jamais les assumer ?

 

Pour conclure, il convient de se rappeler les faits suivants :

- inutile de chercher le "pourquoi du comment". Ce qui compte, c'est : "Qui a fait quoi ?"

- la performance induit l'action. Pas d'action, pas de résultats, pas de performance. Quelle organisation aurait intérêt a` n'embaucher que des "beaux parleurs ?"

- pour tout travail mal fait ou non effectué, il y a toujours un(e) ou plusieurs responsables.



FIN.

 

  

 

par Anastasia Izvasi   



 et  



 

 

 

 

 

 

 




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