PENSÉES POUR LE MONDE D'APRES (6eme partie)

Pour que le monde d'après (coronavirus) soit prometteur, il faut que ce que l'on appelle la "masse critique" des citoyens conscients et responsables atteigne au minimum 20% (25% serait encore mieux). Il a en effet été constaté que dans tout groupe, dans toute assemblée, dans toute société, des changements peuvent apparaître lorsqu'au moins 20% de la population sont porteurs de ce changement. Non pas idéologiquement mais comportementalement.

En effet, 20 ou 25% d'une population, c'est une minorité et une minorité ne peut pas influer par les processus de vote habituels dans une démocratie. La majorité allant d'ailleurs voter et entretenant ainsi l'immobilisme sociétal puisqu'aucun vote (sauf dans de rares exceptions) n'a jamais changé une société sur le fond. Le vote agit sur la forme (on change de représentants mais on ne change ni de politique ni de modèle de société). 
Puisque voter ne change rien fondamentalement (même si c'est un exercice démocratique indispensable), comment s'opèrent les changements dans les sociétés humaines ?
Les changements s'opèrent lorsqu'au moins 20% (ou 25%) d'une population a changé ses propres comportements. Ses comportements personnels. Pour soi. 
Pas pour influencer les autres ou la société mais parce que l'on pense que ces comportements sont justes, justifiés et adéquats. 

Par exemple, manger moins de viande (pour éviter la souffrance animale), trier tous ses déchets (pour éviter la saturation des décharges), manger bio (pour favoriser une agriculture saine), ne plus prendre l'avion (pour aller en vacances par exemple), prendre moins sa voiture, utiliser des énergies renouvelables pour se chauffer, consommer localement (pour favoriser l'économie locale et lutter contre les délocalisations), consommer moins et ne plus acheter des biens inutiles, recycler ce qui peut l'être, refuser les comportements de compétition au profit des comportements de coopération (dont il a été démontré qu'ils sont bien plus efficaces), etc...

Ces comportements imprègnent lentement le tissu social et, par mimétisme (par nouveau conformisme pour certains ou pour suivre ce qu'ils croient être une nouvelle mode), ces comportements se diffusent de plus en plus dans la société. Jusqu'a` devenir majoritaires.
C'est de cette façon qu'il est possible d'imaginer le monde d'après. Par des changements qui vont du bas (les individus) vers le haut (de la société). Les vrais changements allant du haut vers le bas étant nettement plus rares.



























































 A suivre...















Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

LA RÉSOLUTION DES CONFLITS

LES BASES DE LA PNL (Programmation Neuro-Linguistique)

L'IMPORTANCE DU FEEDBACK DANS LA COMMUNICATION INTERPERSONNELLE