VAINCRE SES ENNEMIS : LES MEILLEURES TACTIQUES (PART 12)

Peut-on pactiser avec ses ennemis sans avoir combattu auparavant et sans se renier ?
Oui. Et cela s'appelle la diplomatie.

Si l'ennemi est parfaitement identifié, si les forces en présence sont d'égale valeur et d'égale puissance, un combat trop frontal s'apparenterait vite a` un jeu perdant-perdant. Les deux adversaires s'épuisant et épuisant leurs ressources dans un combat long voire interminable.

Dans ce cas, entreprendre des discussions, conclure des pactes, signer des armistices, bref, utiliser toutes les ressources de la diplomatie peut s'avérer plus productif que l'affrontement. Par contre, dans ce cas, il faut que les deux ennemis soient d'accord pour négocier.



 Suite des préceptes de Sun Tzu :

 197. En terre d’anéantissement (terre hostile au combat), se battre avec l’énergie du désespoir.

198. Eviter de combattre en terrain de dispersion (terrain accidenté).

199. Ne pas s’arrêter sur une terre de négligence (terrain irrégulier ou avec de nombreuses opportunités de dissimulation).

200. Ne pas attaquer en terre de confrontation (plaine a` découvert par exemple).

201. Ne pas se laisser isoler en terre de rencontre.

202. Faire la jonction en terrain de communication.

203. Piller en terrain de diligence.

204. Passer son chemin en terrain de piège.

205. Monter des plans en terrain d’encerclement.

206. Livrer bataille en terrain d’anéantissement.

207. Désorganiser l’ennemi.

208. Si les forces ennemies sont dispersées, les empêcher de se rassembler.

209. Si les forces ennemies sont rassemblées, leur interdire tout mouvement coordonné.

210. Entreprendre une action sitôt qu’elle est opportune.

211. Renoncer à une action dès lors qu’elle ne présente pas d’avantage.

212. Si l’ennemi fond sur vous avec des troupes nombreuses et en bon ordre, attaquer ce à quoi il tient.

213. Profiter de ce que l’autre n’est pas prêt pour surgir à l’improviste.

214. Attaquer ce qui n’est pas défendu.

215. Piller les campagnes fertiles pour pourvoir aux besoins en nourriture des troupes.

216. S’assurer que ses soldats sont bien nourris et reposés pour stimuler leur ardeur et accroître leur énergie.

217. Jeter ses soldats dans une situation sans issue pour que, ne pouvant trouver le salut dans la fuite, il leur faille défendre chèrement leur vie.

218. Faire taire les rumeurs.
219. Proscrire les sorts, les propos défaitistes.

220. Guider l’armée comme on mène un homme par la main, en le mettant constamment le dos au mur.

221. Etre impavide pour garder ses secrets.

222. Etre rigoureux pour faire observer l’ordre.

223. Obstruer les yeux et les oreilles des hommes pour les tenir dans l’ignorance.

224. Modifier ses objectifs, bouleverser ses plans, déplacer ses bivouacs et varier ses itinéraires pour déjouer toute prévision.

225. Rassembler ses troupes pour les jeter au cœur du danger.

226. Etudier avec la plus grande attention tant la stratégie commandée par le terrain ou l’opportunité des avances et des replis que les lois qui président aux sentiments humains.

227. En terre de dispersion, souder la volonté de ses hommes.

228. En terre de négligence, renforcer la cohésion de ses hommes.

229. En terrain de confrontation, presser les arrières de ses hommes.

230. En terrain de rencontre, surveiller la défense de ses hommes.

231. En terrain de communication, consolider les alliances.

232. En terrain de diligence, veiller à la continuité de l’approvisionnement.

233. En terre de piège, poursuivre sa route.

234. En terre d’encerclement, bloquer les passages.

235. En terre d’anéantissement, montrer à ses hommes que l’on est prêt à mourir pour gagner la bataille.

236. S’informer des menées des seigneurs pour devancer leurs alliances.

237. Connaître la nature du terrain pour conduire une armée.

238. Savoir recourir aux éclaireurs pour tirer parti des avantages du terrain.

239. Savoir dispenser des récompenses non prévues et promulguer des édits qui ne sont consignés dans aucun code.

240. Savoir mouvoir la multitude des armées comme on dirige un seul homme.

241. Occuper l’armée avec des tâches et ne pas s’embarrasser de lui en expliquer le pourquoi.

242. Exciter l’armée par la perspective de profits en se gardant bien de la prévenir des risques.

243. Feindre de se conformer aux desseins de l’ennemi.

244. A la veille de toute opération militaire, fermer les passes et boucler les frontières ; détruire les sauf-conduits et rompre tout contact avec les envoyés adverses ; dans la salle du conseil, mettre la dernière main au plan de campagne.

245. Si l’ennemi laisse béer une ouverture, s’y engouffrer sans délai et se rendre maître d’au moins un point vital sans laisser l’ennemi deviner la date choisie pour l’engagement.

246. Combiner les plans en fonction des mouvements de l’ennemi et décider alors du lieu et du moment de la bataille décisive.

247. Se présenter d’abord comme un adversaire timoré ; lorsque l’ennemi ouvre sa porte, rapide comme le lièvre, ne pas lui laisser le temps de la refermer.




 A suivre...
















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