VAINCRE SES ENNEMIS : LES MEILLEURES TACTIQUES (PART 7)
Car, en effet, on ne s'attaque jamais aux médiocres, aux obscurs. L'ennemi ne s'attaque qu'a` ceux qu'il craint, qu'a` ceux qu'il estime dangereux (de son propre point de vue), qu'a` ceux qui ont du pouvoir.
A quoi servirait d'avoir une quelconque animosité envers quelqu'un qui n'est rien et qui ne peut rien ?
72. Arriver le premier sur le lieu de l’affrontement.
73. Diriger les mouvements de l’autre et ne pas se laisser dicter les siens.
74. Attirer l’ennemi par la perspective d’un avantage.
75. Ecarter l’ennemi par la crainte d’un dommage.
76. Fatiguer l’ennemi s’il est dispos.
77. Si l’ennemi est repu, l’affamer.
78. Si l’ennemi est à l’arrêt, le contraindre au mouvement.
79. Surgir là où l’ennemi ne peut nous atteindre.
80. Frapper l’ennemi à l’improviste.
81. Si de longues distances doivent être parcourues, éviter toute rencontre avec l’ennemi (ne combattre que dans de bonnes conditions physiques, logistiques et psychologiques).
82. N’attaquer que des places qui ne sont pas défendues.
83. Si l’on décide de défendre une place, y mettre les moyens pour dissuader l’ennemi de l’attaquer.
84. Se rendre invisible au renseignement ennemi.
85. S’insinuer dans les vides de l’adversaire (profiter des faiblesses de l'ennemi).
86. Après une attaque, se retirer suffisamment vite pour ne pas être touché.
87. Mettre l’ennemi dans une configuration où il pourra difficilement se prémunir contre l’acquisition de renseignements à son égard.
88. Se prémunir contre l’acquisition du renseignement adverse.
89. Créer l’incertitude en regroupant ses forces pour obliger l’ennemi à s’éparpiller.
90. Attaquer en position de supériorité numérique.
91. Examiner les plans de l’ennemi pour en connaître les mérites et démérites (d'ou` l'importance du renseignement).
92. Pousser l’ennemi à l’action pour découvrir les principes de ses mouvements (et ses tactiques).
93. Ne jamais répéter une manœuvre, toujours la recréer.
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