VAINCRE SES ENNEMIS : LES MEILLEURES TACTIQUES (PART 5)

Dans son "Art de la Guerre", Sun Tzu innove dans la gestion des conflits (comme on dit de nos jours). 
Au lieu de trouver des arguments de rhétorique pour contrer l'adversaire, au lieu d'engager systématiquement des actions de représailles, au lieu d'envisager le combat comme unique solution, Sun Tzu montre sa préférence pour les stratégies de manipulation.
Faire plier l'ennemi, oui. Le vaincre, oui. Mais pour Sun Tzu, la meilleure solution est celle ou` l'ennemi capitule avant la bataille, ou` l'ennemi s'effondre de lui-même, ou` l'ennemi reconnaît sa défaite avant que l'on ait déployé toutes ses forces.




Suite des préceptes de Sun Tzu :

30. Préserver l’ennemi au lieu de le détruire.

31. Soumettre l’ennemi sans combattre.

32. Attaquer les plans de l’ennemi, ensuite ses alliances, ensuite ses troupes et, en dernier, ses villes.

33. N’attaquer une ville qu’en désespoir de cause (préférer atteindre des petits et moyens objectifs successifs plutôt qu'un grand objectif demandant beaucoup d'efforts et de sacrifices).

34. Soumettre les armées sans combat.

35. Emporter les places sans en faire le siège (éviter les combats qui s'éternisent).

36. Renverser les nations sans campagnes prolongées.

37. Encercler l’adversaire quand on dispose d’une supériorité de dix contre un.

38. Assaillir l’adversaire à cinq contre un.

39. Fractionner l’adversaire à deux contre un (encourager les divisions).

40. Combattre l’adversaire à forces égales (dans ce cas, les tactiques militaires sont essentielles).

41. Se défendre en état d’infériorité numérique (employer les feintes, la ruse).

42. Se dérober à un ennemi qui nous surclasse sur tous les plans (pour ne pas mettre en danger ses troupes et risquer une défaite inéluctable).

43. Le souverain ne doit pas commander des manœuvres d’avance et de recul impraticables.

44. Le souverain ne doit pas intervenir dans l’administration des trois armes alors qu’il en ignore tout (celui qui commande ne doit pas se mêler de tout et doit savoir déléguer).

45. Le souverain ne doit pas s’immiscer dans la distribution des responsabilités alors qu’il ne connaît rien à l’exercice du commandement.

46. Savoir quand il faut combattre et quand il faut s’en abstenir.

47. Savoir commander aussi bien à un petit nombre d’hommes qu’à un grand.

48. Savoir harmoniser la volonté des inférieurs et des supérieurs.

49. Affronter un ennemi qui n’est pas préparé.

50. Avoir des officiers compétents.

51. Ne pas avoir à pâtir de l’ingérence du souverain.

52. Connaître l’autre, l'ennemi (le mieux possible).

53. Se connaître.





 A suivre...


















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