VAINCRE SES ENNEMIS : LES MEILLEURES TACTIQUES (PART 11)

Nous l'avons vu, il est souvent préférable d'avoir un vrai ennemi déclaré et bien visible qu'un faux-ami oeuvrant dans l'ombre. Mais dans ce jeu d'alliances, de mésalliances et d'affrontements plus ou moins complexes, l'un des plaisirs incontestables lorsque l'on a un faux-ami qui joue double jeu est de renverser la situation : par exemple, en faisant alliance ou en concluant un pacte avec son ennemi déclaré et en déclarant la guerre conjointement au faux-ami.

Comment ? En démontrant a` votre ennemi que votre faux-ami le trahit aussi. Qu'il joue double jeu avec tout le monde. Que c'est un traître-né. 



 Sun Tzu aborde d'ailleurs ce sujet dans ses préceptes...

178. En terrain accessible, s’établir le premier à l’adret d’une éminence et s’assurer de lignes d’approvisionnement commodes.

179. En terrain neutralisant, éviter de tenter une sortie même si l’ennemi offre un avantage.

180. En terrain neutralisant, battre en retraite pour attirer l’ennemi puis passer à la contre-attaque une fois la moitié de ses effectifs engagés.

181. En terrain resserré, si l’on est le premier à occuper les lieux, bloquer tous les passages et attendre l’adversaire de pied ferme.

182. En terrain resserré, si l’adversaire nous a devancé et tient tous les accès, renoncer à le suivre.

183. En terrain resserré, si l’adversaire nous a devancé mais ne tient qu’imparfaitement les accès, s’y risquer (mais avec prudence).

184. En terrains accidentés, au cas où l’on y prend position en premier, choisir le versant sud d’une hauteur pour affronter l’ennemi.

185. En terrains accidentés, si l’ennemi nous a devancé, battre en retraite et renoncer à le suivre.

186. Ne pas combattre à un contre dix (éviter les actes de bravoure inutiles).

187. Avoir la fermeté et la rigueur requises en toutes cisconstances.

188. Si l’on affronte un ennemi qui aligne des troupes supérieures en nombre ou en puissance, lui opposer un corps d’élite.

189. Ne pas recourir à la force des armes sans avoir une connaissance parfaite de l’ennemi et du terrain.

190. Si la théorie militaire nous donne pour victorieux, même si le souverain s’y oppose, passer outre et livrer combat.

191. Si les lois de la stratégie nous donnent pour battu, renoncer aux hostilités, même si le souverain le commande.

192. Aimer ses soldats et les chérir comme un fils bien-aimé.

193. Savoir assigner des tâches aux hommes et s’en faire obéir en toutes circonstances.

194. Etre fixé clairement sur ses propres capacités offensives.

195. Etre fixé clairement sur le potentiel défensif adverse.

196. Savoir avec précision si le terrain se prête à l’engagement.





 A suivre...
















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