VAINCRE SES ENNEMIS : LES MEILLEURES TACTIQUES (PART 13)

Certes, tous les préceptes de Sun-Tzu ne sont pas applicables pour vaincre des ennemis de nos jours. Certains s'appliquent plus aux conflits armés qu'aux conflits que l'on rencontre usuellement dans la vie quotidienne. 
Mais la majorité d'entre eux sont applicables et/ou transposables a` des situations que chacun peut rencontrer : conflits professionnels, conflits familiaux, conflits juridiques, conflits relationnels.
Mais surtout, les préceptes de Sun Tzu visent a` vaincre ses ennemis avec le moins de pertes possibles, avec le moins de combats possibles et avec le plus de choix possibles quant aux tactiques disponibles.

Suite et fin des préceptes de Sun Tzu :

248. Avoir à disposition, en toutes circonstances, le matériel nécessaire au déclenchement des feux.

249. Allumer des feux par temps sec.

250.       Pour allumer des feux, choisir les jours où la Lune se trouve dans les bonnes constellations (étudier la carte du ciel du moment : astrologie des élections).

251. Dans tout usage militaire de la pyrotechnie, s’adapter aux modalités particulières inhérentes à chacune des cinq sortes d’attaques par le feu.

252. Lorsque le feu éclate à l’intérieur du camp adverse, être immédiatement prêt à intervenir du dehors.

253. Si, en dépit de l’éclatement de l’incendie, l’ennemi reste calme, ne pas se précipiter à l’assaut mais patienter.

254. Une fois que le feu fait rage, poursuivre son action si on en a la possibilité.

255. Une fois que le feu fait rage, renoncer à son action si elle devient impossible à réaliser.

NB : ces préceptes concernant les feux ne sont pas très clairs : on ne sait par moments si Sun Tzu parle du feu du combat (la bataille en elle-même), de feux occasionnés par des engins de guerre (catapultes par exemple) ou tout simplement de feux allumés en des endroits stratégiques du champ de bataille.

256. Si l’on choisit de provoquer l’incendie du dehors, le faire au moment opportun.

257. Se garder d’attaquer sous le vent.

258. Connaître les modalités inhérentes aux cinq sortes d’attaques par le feu, afin de s’en protéger par les moyens appropriés.

259. Savoir exploiter les fruits de ses victoires.

260. Ne pas entreprendre une action qui ne répond pas aux intérêts du pays.

261. Ne pas recourir aux armes sans être sûr du succès.

262. Ne pas combattre lorsqu’on n’est pas menacé.

263. Ne pas lever une armée sous le coup de la colère.

264. Ne pas engager la bataille sur un mouvement d’humeur.

265. N’entreprendre une action que si elle répond à un intérêt stratégique, sinon y renoncer.

266. Se contrôler.

267. Se renseigner le plus possible sur l’adversaire.

268. Faire preuve d’intelligence, de bonté mais de fermeté pour recruter et diriger des agents secrets.

269. Faire preuve de subtilité et de discrétion pour exploiter correctement les renseignements fournis par les agents secrets.

270. Si une opération secrète s’ébruite avant qu’elle n’ait été menée à bien, éliminer l’espion ainsi que la source de la fuite.

271. Pour monter une attaque, s’emparer d’une ville ou éliminer un ennemi, se renseigner au préalable sur l’identité du général responsable, des membres de sa suite, des chambellans, des portiers, des secrétaires et s’assurer que les espions en soient toujours parfaitement informés.

272. Repérer les agents ennemis envoyés en renseignement.

273. Entrer en contact avec les agents ennemis pour les soudoyer (les transformer en "agents doubles").

274. Appâter les agents ennemis par une promesse d’établissement.

275. Grâce aux informations obtenues par les agents doubles, s’assurer les services des agents indigènes et des agents intérieurs.

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Plus un précepte indispensable : célébrer sa victoire.