COMMUNICATION : LES DIFFÉRENTES TECHNIQUES DU DÉNI

 Le déni est une technique communicationnelle redoutablement efficace (voir notre article du 30 aout 2019 "L'utilisation intelligente du déni" en faisant une recherche sur ce blog).

Le déni a rarement été théorisé, sauf en psychiatrie et dans les processus de deuil. Seule l'Ecole californienne de Palo Alto a intégré le déni comme une technique communicationnelle a` part entière.

 

 

 Par exemple, lorsque notre interlocuteur nous ennuie, lorsqu'on n'a pas vraiment envie de discuter avec lui, on peut :

- regarder ailleurs.

- adopter des gestes et des mimiques condescendants voire méprisants.

- faire mine de s'ennuyer lorsque l'autre parle.

- parler a` d'autres personnes pendant que notre interlocuteur s'adresse a` nous.

 

 

Mais on peut aller plus loin :

 - feindre le sommeil, l'endormissement.
- feindre l'ivresse.
- feindre un malaise ou un handicap quelconque.
- prétexter un rendez-vous pour s'éclipser.
- faire semblant de lire, de téléphoner.
- dériver vers des occupations invalidant la discussion : manger, boire, se laver.
- rire des propos de l'interlocuteur s'ils sont sérieux et se montrer sérieux s'il plaisante, rire d'un rire narquois.

 

 

On l'a compris, le déni n'est pas la négation de ce que dit l'autre : le déni est la négation pure et simple de l'autre.

Le déni signifie : "Vous n'existez pas ! Vous n'êtes rien !"

Le déni est d'autant plus violent qu'il n'est pas formulé : on ne conteste pas l'autre, on ne conteste pas ce que dit l'autre, on ignore ce qu'est l'autre.

 

 

Mais nous allons voir qu'il existe des dénis différents qui s'appliquent a` des situations bien particulières.

A suivre...