DEVENEZ UN PARFAIT STRATÈGE ! (150 stratégies dévoilées et expliquées) PART 106
Car, lorsqu'on est stressé, lorsqu'on panique, on perd la plupart de ses moyens. On risque alors de penser de travers et de faire n'importe quoi.
Mark Twain, qui avait un sens de l'humour noir assez développé, s'amusait ainsi a` créer des paniques lorsqu'il arrivait dans une ville inconnue :
Il convient bien entendu de rester dans la légalité et de ne pas provoquer des paniques dommageables pour autrui (de toutes façons, il serait méchant et inutile de faire paniquer des petites natures fragiles car il existe bien d'autres stratégies pour vaincre des adversaires peu redoutables).
Par contre, provoquer un affolement chez des ennemis et des adversaires coriaces et vindicatifs est souvent efficace pour peu que le sujet qui a créé l'affolement soit crédible : dans l'exemple de Mark Twain, il partait du principe que, parmi les notables d'une ville, il y en a toujours quelques-uns qui ne sont pas irréprochables et qui pourraient avoir quelques soucis avec la justice.
Plus le sujet qui créera l'affolement sera crédible et plausible, plus l'ennemi perdra ses moyens. Ce qui procure un avantage indéniable pour gagner une bataille ou pour prendre une revanche.
Exemples de créations d'affolements dans le conflit russo- ukrainien :
- envahir un pays d'Europe bien tranquille sans prévenir dans des buts mal définis.
- s'allier soudainement avec un pays inquiétant qui fournit des troupes et de la logistique (alliance Russie-Corée du Nord).
- menacer de représailles nucléaires les pays qui s'impliqueraient trop dans le conflit.
Autre conséquence intéressante : lorsqu'on panique, on a plus de chances de faire des bêtises et de commettre des erreurs que lorsqu'on est calme et serein.
Alors, si quelqu'un tente de vous affoler, de vous faire paniquer, ne vous précipitez pas, ne réagissez pas immédiatement, n'envisagez pas le pire. Laissez passer la phase de panique et reprenez le dessus.
A suivre...
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