COMMENT PROUVER CE QU'ON AFFIRME : LES DIFFÉRENTES PREUVES (PART 2)
Non seulement les moyens de preuves sont divers et variés, non seulement ils sont d'une validité et d'une pertinence extrêmement variables mais on peut parfois prouver quelque chose...
sans apporter de preuves !
Certaines affirmations, certaines informations sont exactes alors qu'il est difficile voire impossible de les prouver. Que faire dans ce cas ?
De plus, l'absence de preuves ne prouve rien. Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de preuve de quelque chose que cette chose est fausse ou que cette chose n'existe pas :
1) la preuve n'a pas encore été trouvée mais elle est trouvable (avec certains moyens, avec le temps).
2) l'absence de preuve peut parfois prouver l'inverse de ce que l'on prétend prouver.
Par exemple, l'alibi : un non-coupable doit avoir un alibi valable. Or, personne ne peut se souvenir avec exactitude de ce qu'il faisait il y a un mois un jeudi soir a` 20 h 45. Au contraire, seul le coupable a un bon alibi (car il s'en est préparé un, faux ou falsifié, pour prouver son "innocence"). Ainsi, l'absence de preuve (alibi) est parfois utilisée comme une preuve a` charge alors que cette absence de preuve est insuffisante pour prouver quoi que ce soit (il y a des innocents sans aucun alibi et des coupables avec des alibis "en béton").
Autre fait intéressant souvent négligé : ce qui est affirmé sans preuve peut être rejeté sans preuve.
Cela semble évident mais combien de fois perdons-nous notre temps a` essayer de prouver que l'on a raison face a` quelqu'un qui a affirmé quelque chose sans rien prouver ?
Face a` n'importe quoi, on peut donc répondre n'importe quoi ! Ou ne pas répondre du tout.
Face a` toutes ces incertitudes, comment prouver réellement quelque chose ? Comment formaliser une preuve incontestable ?
Contrairement a` ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas du côté de la science qu'il faut se tourner mais du côté de la justice.
A suivre...
par Carol Ann Vergänglich
et ZCI.
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