COMMENT PROUVER CE QU'ON AFFIRME : LES DIFFÉRENTES PREUVES

Affirmer quelque chose, c'est bien. Prouver ce qu'on affirme, c'est mieux.

Dans de nombreux domaines, il est nécessaire d'apporter des preuves : science, économie, justice, argumentation commerciale, etc...

Mais quel genre de preuves ?

 

 


 On pourrait croire que seules les preuves bien établies sont socialement admises. Or, il n'en est rien.

1) il est admis que croire en Dieu suffit pour émettre des affirmations non contestées (bien que non prouvables).

2) il est admis qu'un consensus peut faire office de preuve (la majorité doit avoir raison). Or l'histoire lointaine et récente est pleine d'exemples ou` la majorité s'est trompée. Quant a` l'opinion publique, c'est un concept inventé par les organismes de sondages et qui n'a aucune réalité scientifique.

3) la preuve scientifique semble indiscutable. Mais les "vérités" scientifiques varient beaucoup avec le temps (ce qu'on affirmait il y a 100 ans n'est souvent aujourd'hui plus valable voire totalement dépassé). Et on a vu pendant la pandémie de Covid les "vérités" scientifiques varier parfois chaque semaine.

4) le recours a` un expert en son domaine semble pouvoir prouver des affirmations. Encore faudrait-il se mettre d'accord sur la compétence incontestée et incontestable de l'expert en question ! Et comment des non-experts peuvent-ils évaluer la compétence d'un expert ?

5) l'anecdote, le fait divers, l'exemple isolé que l'on tente de généraliser ne prouvent rien du tout. Un cas particulier n'est pas une preuve générale.

6) la rumeur, tout comme l'opinion publique, n'a aucune valeur de preuve.

7) enfin, le témoignage peut parfois servir de moyen de preuve mais comporte de nombreux biais. Le nombre d'erreurs judiciaires basées sur des témoignages acceptés comme "preuves" de la culpabilité de l'accusé est la` pour le démontrer.

 

 



 On peut le constater : établir des preuves indiscutables n'est pas aisé.

Etablir des preuves partielles et/ou temporaires est possible mais, lorsqu'on parle de preuves, on sous-entend la plupart du temps des preuves définitives.

 

 


 Et tout se complique encore lorsque l'on constate que des preuves peuvent être apportées par des moyens de preuves non reconnus ou considérés comme habituellement non valides.

 

 

A suivre...

 

 

 

 

 

par Carol Ann Vergänglich   

et ZCI.

 

 

 

 

 

 

 



 


 

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