STRATÉGIE : SI LA PORTE NE S'OUVRE PAS, ALORS CE N'EST PAS LA BONNE PORTE !

On se retrouve parfois devant une porte. Une porte dont nous pensons qu'il se trouve quelque chose ou quelqu'un d'intéressant derrière.

Mais cette porte est fermée. Et lorsqu'on tente de l'ouvrir en poussant la poignée, elle ne s'ouvre pas.

Alors, nous cherchons la clef. Et si nous ne la trouvons pas, nous cherchons quelqu'un qui pourrait avoir la clef ou qui connaîtrait quelqu'un qui aurait la clef.

 

Car nous voulons absolument franchir cette porte car nous sommes certains que cette porte débouche sur quelque chose d'intéressant pour nous, sur quelque chose qui nous concerne.

 

 

Mais nous n'avons toujours pas de solution pour ouvrir cette porte. Alors, nous pouvons être tentés de la forcer voire de la défoncer. Pour pouvoir enfin la franchir et accéder a` ce qu'il y a derrière, pour voir sur quoi elle débouche vraiment.

Mais nous risquons d'être déçus. Vraiment déçus.

Car il y a des portes qui ne débouchent sur rien. Pire, certaines portes débouchent sur le vide.

 

Certes, dans la vie, il faut savoir persévérer et ne pas abandonner au premier revers. Mais il faut savoir aussi quand ne pas s'acharner inutilement.

Comme dit le dicton populaire : "Quand ça veut pas, ça veut pas !"

Et la déception nous attend à coup sûr si nous nous acharnons a` vouloir ouvrir une porte qui résiste par tous les moyens.

D'ailleurs, plus ça veut pas, plus ça résiste, plus c'est le signe qu'il faut se poser des questions.

Prenons un exemple concret : un de nos amis voulait absolument travailler dans une entreprise mais ses lettres de candidature et ses appels téléphoniques n'avaient produit aucun résultat.

Il se mit en tête de provoquer un faux hasard, une rencontre arrangée avec le PDG de cette entreprise. Pour cela, il s'arrangeait pour aller au club de tennis aux jours et aux heures ou`, normalement, le PDG s'y rendait. Il faisait les 100 pas sur le parking de l'entreprise en fin de journée dans l'espoir de tomber "par hasard" sur le PDG. Il mit en place tout un tas de stratégies pas idiotes du tout pour provoquer le hasard.

Hasard qui ne se produisit jamais.

Découragé, il nous fit part de son désappointement et de sa déception vu le nombre de tactiques employées et vu l'absence de résultats. Nous lui avons juste dit : "Cette entreprise, ce n'est peut-être pas la "bonne porte" pour toi. En dépit de ce que tu crois." 

Il finit par renoncer a` ses espoirs d'embauche dans cette entreprise, trouva un autre emploi et, dans cet emploi, eut comme collègue un ancien salarié de l'entreprise qui l'avait fait tant rêver, collègue qui lui expliqua que l'ambiance de travail était épouvantable dans son ancienne entreprise et qu'il avait préféré partir avant de "craquer".

Ainsi, lorsqu'une porte résiste trop, parfois, c'est beaucoup mieux comme ça.

A suivre...