ACCEPTER DE RENDRE DES PETITS SERVICES PEUT VOUS OBLIGER MALGRÉ VOUS A EN ACCEPTER DES GRANDS !

On nomme cette technique : la technique du "pied dans la porte".

Une fois que vous avez accepté d'entrouvrir votre porte parce que quelqu'un vient de sonner, vous risquez d'accepter de laisser ensuite entrer cette personne chez vous.

Une fois que vous avez accepté de rendre un petit service, vous risquez d'accepter de rendre des services beaucoup plus importants.

Cette technique commence tout d'abord par la "technique de l'amorçage".

 

 

Lorsqu'on pêche, on amorce le poisson avec des appâts. 

La technique de l'amorçage fonctionne de la même façon : on vous demande un infime service, on vous demande une infime somme d'argent, demande qu'il est difficile de refuser.

Ensuite, la "technique du pied dans la porte" commence : on va vous demander un service un peu plus important, une somme d'argent un peu plus importante. Que vous n'allez pas refuser puisque vous avez accepté les demandes infimes précédentes.

Et comme nous aimons sauvegarder notre image de soi, nous ne voulons pas passer pour quelqu'un d'inconsistant qui change d'avis tout le temps.

 

 

Ainsi, progressivement, vous allez finir par accepter l'inacceptable : accepter des contraintes (services) de plus en plus importantes, accepter de verser des sommes d'argent de plus en plus importantes, accepter de vous engager de plus en plus...

 

Quelques exemples bien connus illustrent la "technique du pied dans la porte" :

- on vous invite a` une présentation de meubles en vous promettant la remise d'un cadeau. Ensuite, une fois le cadeau remis en mains propres sur place, on vous propose d'acheter un canapé. Ce dont vous n'avez pas besoin. Mais ce canapé bénéficie, comme par hasard, d'une promotion exceptionnelle de 50 %, ce qui en fait une bonne affaire. Et vous vous retrouvez avec un canapé dont vous n'aviez nul besoin.

- on vous invite a` faire un don infime a` une association pour une bonne cause (5 ou 10 euros par exemple). L'année suivante, l'association vous demande 20 euros, somme peu importante que vous acceptez de verser. L'année d'après, on vous propose de verser 100 euros et, en plus, vous devenez "membre d'honneur" de l'association. Il y a peu de chances que vous refusiez.

- un.e voisin.e vous demande un petit service que vous acceptez bien volontiers. Une semaine après, nouvelle demande de service un peu plus importante que vous acceptez également. De fil en aiguille, ce.tte voisin.e finira par vous demander de garder ses enfants, de lui prêter votre voiture ou vous empruntera une certaine somme d'argent. Et il y a de fortes chances pour que vous acceptiez.

 

 


 Pour ne pas se faire piéger par la "technique du pied dans la porte" (que l'on appelait dans le temps "la technique du vendeur d'encyclopédies en porte a` porte), il faut absolument séparer chaque demande des autres.

Ce n'est pas parce que vous avez dit "oui" une fois que vous devez dire "oui" tout le temps ensuite.

 

Chaque nouvelle demande doit être analysée soigneusement : est-elle acceptable ou pas ? Avez-vous réellement envie de la satisfaire ?


Il vaut mieux passer pour quelqu'un d'impoli ou qui change d'avis sans prévenir que de s'engager dans des situations ou des dépenses que l'on regrettera amèrement ensuite.






 


 

 

 



 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

LA RÉSOLUTION DES CONFLITS

LES BASES DE LA PNL (Programmation Neuro-Linguistique)

CE QU'IL FAUT FAIRE ET NE PAS FAIRE SUR LINKEDIN (PART 7)