LE PHÉNOMENE DE LA "DÉPENSE GÂCHÉE" : UN PIEGE REDOUTABLE (seconde partie)

Nous avons vu précédemment un exemple détaillé de "dépense gâchée" qui, comme le nom l'indique, impliquait une importante perte d'argent. Mais ce phénomène de "dépense gâchée" est avant tout un engrenage, un piège que l'on construit soi-même.

Piège qui implique souvent des dépenses financières mais dont le fonctionnement va bien au-dela`.

 

 

Citons quelques autres exemples de "dépenses gâchées" que tout le monde a vécu au moins une fois dans sa vie :

- aller voir un film nul au cinéma : comme on a payé 11 euros pour voir le film, au lieu de partir, on reste. On reste a` regarder un film nul. Résultat : perte de temps + perte d'argent.

- s'inscrire dans une activité ou une association peu passionnantes : on est assez vite déçu mais, comme on a payé la cotisation pour l'année, on y retourne encore et encore. Au lieu d'aller passer son temps et ses loisirs dans un endroit plus intéressant.

- avoir acheté un vêtement qui ne nous va pas du tout : on réfléchit, on laisse passer le délai d'échange et/ou de remboursement et, comme on l'a acheté, on finit par porter ce vêtement qui ne nous plaît pas. Au lieu de le ranger définitivement dans un placard ou de le donner.

- aller en vacances dans un endroit ou` l'on va tous les ans mais être de plus en plus déçu par l'ambiance et les prestations : au lieu de partir et de ne jamais plus y revenir, on reste et, pire, on y retournera sans doute encore l'année prochaine (peut-être que ce sera mieux l'an prochain). Résultat : perte de temps, d'argent et vacances gâchées.

 

 

Le piège de la "dépense gâchée" est un engrenage sans fin. 

Un peu comme le piège du joueur compulsif : il a déja` beaucoup perdu d'argent au jeu mais il pense qu'en jouant encore il va "se refaire".

 

Lorsqu'on s'est engagé dans une première "dépense gachée", il faut avoir le courage de prendre la décision d'arrêter. D'arrêter avant que l'on n'engage d'autres dépenses (d'argent, de temps, d'énergie) encore plus coûteuses qui finiront par laisser un goût amer.

Car personne ne nous oblige a` dépenser encore plus suite a` une mauvaise décision que l'on a prise.

 

 

FIN.