PRATIQUER L'IMMOBILISME : AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS (PART 2)

Si les acteurs économiques se vantent souvent d'aller de l'avant (la fameuse "croissance"), si les politiciens se veulent les champions des réformes (utiles et inutiles), si la vie est changement perpétuel, il n'empêche que la stigmatisation de l'immobilisme tourne parfois au paradoxe.

 


 

 


 
 Parce que, les citoyens le constatent souvent, plus ça change, moins ça change !

Combien de réformes aboutissent a` l'effet inverse recherché ?

Combien de soi-disant progrès ne sont en fait que des retours en arrière ? (moins de services publics, moins de lits d'hôpitaux, moins de droits sociaux).

 

 


 Néanmoins, on nous vante toujours le changement. Car celui-ci est toujours préférable a` l'immobilisme et semble inéluctable.

Mais est-ce bien certain ? Est-ce toujours le cas ?

 

 


 Car il est des situations ou` rester immobile est la meilleure des solutions :

1) lorsqu'on ne sait pas quoi faire : mieux vaut ne rien faire que faire n'importe quoi sous prétexte de ne pas rester inactif, de ne pas rester immobile.

 

 


 2) lorsque les gains en voulant bouger et changer les choses sont inférieurs aux gains que l'on aurait obtenu en restant immobile, il est préférable d'attendre un moment plus propice pour agir.

 

 


 3) il ne faut pas tout le temps agir sous le prétexte que l'on doit agir. Il faut parfois savoir lâcher prise et attendre que les choses se décantent, se réorganisent, se mettent ou se remettent en place toutes seules.

Car si le monde est changement, il se transforme également par inertie, par réajustements, par emboîtements subtils.

 

Agir dans ce cas serait une profonde erreur : ce serait perturber un mouvement naturel d'ajustement.

 

 


 C'est pourquoi l'immobilisme n'est pas toujours une mauvaise chose. Il faut simplement bien évaluer lorsqu'il est nécessaire d'agir et lorsqu'il est inutile ou nocif d'agir.

 

 

FIN.

 

 

 

 

 

 



 


 

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