STRATÉGIE : SI LA PORTE NE S'OUVRE PAS, ALORS CE N'EST PAS LA BONNE PORTE ! (seconde partie)

Nous n'avions pas prévu de suite a` cet article mais, malgré notre exemple de porte qui ne s'ouvre pas, de porte vraiment réfractaire dans le précédent article, des lecteurs ont fait remarquer avec pertinence qu'il n'est pas toujours facile de distinguer une porte qui ne s'ouvrira jamais d'une porte qui va finir par s'ouvrir.

 

En clair, quand faut-il persévérer et quand faut-il abandonner ?

Car il est des portes difficiles a` ouvrir mais qui finissent par s'ouvrir. Dans ce cas, renoncer trop tôt serait dommage.

 

Alors, nous allons préciser quand renoncer en prenant un autre exemple qui va démontrer que, lorsqu'on a employé les moyens les plus logiques et les plus pertinents pour ouvrir une porte, lorsqu'on a fait preuve de persévérance et que, malicieusement, la porte reste obstinément fermée, il est temps de passer a` autre chose.

 

 

Il y a un certain temps, nous voulions demander un (petit) service a` une personne, personne que l'on ne connaissait que par relations. Délicat donc de lui téléphoner pour demander ce petit service et peu élégant d'aller sonner chez elle.

Il fallait donc produire une rencontre "par hasard". Heureusement, nous connaissions certaines de ses habitudes et les heures de ses habitudes.

Nous nous sommes donc arrangés pour nous trouver "par hasard" sur son trajet. En vain. Dix fois, vingt fois, toujours en vain.

 

 

Ironie du sort, nous avons bien croisé plusieurs fois cette personne aux heures ou` il était probable de la croiser. Mais soit elle était accompagnée, soit nous étions accompagnés, ce qui rendait impossible le petit entretien qui devait obligatoirement avoir lieu en tête-à-tête (le petit service espéré ne regardant personne).

Comme nous avions croisé aux bonnes heures et aux bons endroits cette personne (bien qu'accompagnée), nous avons été conforté dans le choix de notre stratégie : nous allions bien finir par la rencontrer "par hasard" seule.

Mais au bout d'une dizaine de nouveaux essais, toujours rien. Nous avons donc abandonné, considérant que cette "porte" ne s'ouvrirait jamais.

 

Avec ce petit exemple, on voit bien que ce n'est pas un manque de persévérance qui a provoqué l'échec, que ce n'est pas une mauvaise stratégie non plus. Simplement, il semblait bien que ce n'était pas la bonne porte a` ouvrir.

 

 


 Pour ne pas être trop déçu lorsqu'une porte qui aurait pu s'ouvrir ne s'ouvre pas, il faut toujours dans ce cas envisager des solutions de rechange, des alternatives.

Dans notre exemple, au lieu d'essayer d'obtenir un service indirectement par une personne intermédiaire, nous sommes allés le demander directement a` la personne concernée. Et, pour ne pas risquer un nouvel échec, nous avons employé la "technique de la porte au nez" (qui n'a rien a` voir avec une porte réelle claquée au nez de quelqu'un - voir notre article récent sur ce blog sur cette technique de persuasion).




FIN.


 

 

 

 

 

 



 


 

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