CE QUE DISENT LES NEUROSCIENCES DU MENSONGE

Tout le monde ment. Plus ou moins souvent. Plus ou moins intensément. Mais tout le monde ment.

 

Mais le problème du mensonge n'est pas si simple a` résoudre qu'il n'en a l'air : car, pour contrer un mensonge, il faut posséder la vérité. Et qui peut se vanter de posséder la vérité, l'unique vérité en toutes circonstances ?

 

Certes, il y a des vérités simples a` démontrer (vérités scientifiques, vérités d'évidence, vérités avec moyens de preuves). Mais la vérité dans les interactions sociales humaines est beaucoup plus complexe a` établir.

Par exemple, dans un couple conflictuel, qui dit la vérité parmi les affirmations suivantes :

- la femme qui dit "je bois parce que tu sors" ?

- ou le mari qui dit "je sors parce que tu bois" ? 

 

 

 De plus, une croyance est-elle vraie ou fausse puisqu'elle est indémontrable ?

 

 

 Si les mensonges tentent de se déguiser en vérités, de nombreuses vérités ne sont que des mensonges déguisés.

 

 

 Toujours est-il que l'on ment. En utilisant des mensonges plus ou moins complexes, plus ou moins crédibles.

Et cela ne varie pas uniquement avec l'âge ou le niveau d'instruction : quiconque a un peu voyagé a` l'étranger a pu se rendre compte que, dans d'autres pays, les mensonges (d'adultes) sont différents de ceux que l'on a l'habitude de rencontrer en France. Certains sont risibles tellement ils sont peu crédibles alors que d'autres sont d'une complexité si grande que l'on hésiterait en France a` passer autant de temps a` échafauder des mensonges aussi tordus.

 

Et que disent les neurosciences a` propos du mensonge ? 

On peut le constater, il y a toutes sortes de mensonges dont certains sont acceptables socialement : le mensonge pieux (qui vaut mieux qu'une vérité difficile a` entendre), le mensonge diplomatique, le mensonge commercial (publicité)...