L'ACCEPTATION DE SOI, C'EST QUOI AU JUSTE ?

"Il faut s'accepter tel qu'on est", entend-on souvent dire.

Mais l'acceptation de soi est un peu plus complexe que cela. Car elle comprend non seulement l'acceptation de soi mais aussi l'acceptation des autres et l'acceptation du monde tel qu'il est.

Pour commencer, situons l'acceptation de soi :

 

 

Ensuite, si l'acceptation de soi est de s'accepter tel que l'on est, elle présente différents degrés et est perfectible. Car l'acceptation de soi n'est pas synonyme de "satisfaction de soi" (auto-satisfaction légitime ou pas).

L'acceptation de soi se situe dans un juste milieu entre :

1) la sous-acceptation de soi : avoir des complexes ("je suis nul.le"), souffrir du syndrome de la perfection ("ce n'est pas assez bien, il faut que je fasse beaucoup plus et beaucoup mieux").

2) la sur-acceptation de soi qui équivaut souvent a` de la complaisance envers soi-même ("je suis comme ça, il faut faire avec") ou a` de la suffisance conséquence d'une estime de soi démesurée ("je suis le meilleur", "je suis la plus compétente").

Ces deux extrêmes brouillent non seulement la perception de soi mais aussi éloignent de l'acceptation de soi.

L'acceptation de soi, c'est :

- se traiter avec bienveillance.

- se considérer comme perfectible.

- vivre dans l'instant présent.

- s'évaluer a` sa juste valeur (ni plus, ni moins).

- avoir conscience de ses interdépendances (milieu, environnement, contingences de l'époque).

- faire preuve de pragmatisme.

- se donner le droit a` l'erreur.

 

 

Pour accepter, il faut non seulement regarder les choses en face mais les regarder telles qu'elles sont et cesser de tout interpréter.

Accepter ce qui est.