PENSER LA COMPLEXITÉ, ÉVITER LES COMPLICATIONS ET VISER LA SIMPLICITÉ (PART 3)
C'est ensuite que tout se complique et se complexifie :
La complexification est inévitable et permet de nombreuses évolutions souhaitables.
Sauf qu'il existe deux sortes de complexité :
- celle qui enrichit et dote les éléments qui la composent de qualités émergentes (la vie émerge dans l'univers).
- celle qui appauvrit a` long terme a` cause de la loi d'entropie (les organisations tellement complexes qu'elles n'arrivent plus a` fonctionner ni a` remplir les missions pour lesquelles elles avaient été créées).
Car si trop de simplicité et de simplification empêche des évolutions souhaitables, trop de complexité engendre le chaos.
Tout comme l'ordre finit par devenir une qualité émergente du désordre, trop d'ordre finit par engendrer du désordre (ne serait-ce que par un excès de rigidité qui bloque tout changement et toute évolution possibles).
Et un paradoxe apparemment insoluble surgit : si le simple est sécurisant par les certitudes qu'il apporte et si le complexe est insécurisant a` cause de ses nombreuses incertitudes, une fois que des processus évolutifs sont engagés (organismes vivants, constructions humaines idéologiques et pratiques), il faut obligatoirement passer par le complexe pour, de nouveau, arriver a` "faire simple".
A suivre...
Commentaires
Enregistrer un commentaire