SALAIRES, PRIMES ET AVANTAGES EN NATURE : QUE PEUT-ON NÉGOCIER ?

Actuellement, on nous rebat les oreilles avec un marché de l'emploi en pleine croissance et des possibilités d'embauche avec des salaires de plus en plus élevés (sans préjuger d'un retournement de tendance probable avec le ralentissement économique qui se profile a` l'horizon et la guerre en Ukraine qui s'éternise). 

En théorie, le marché de l'emploi est un marché sujet a` la loi de l'offre et de la demande.

 Mais, comme le marché économique global, celui de l'emploi ne fonctionne pas idéalement et souffre de nombreux biais :

- il y a des secteurs économiques qui manquent de main d'oeuvre mais qui ne souhaitent pas augmenter les salaires proposés pour attirer des candidats.

- il y a une recrudescence des CDD, de l'intérim et des petits boulots : dans ces emplois, les salariés ne sont pas en position de force pour négocier.

- il y a des secteurs économiques qui se satisfont de manquer temporairement de main d'oeuvre : cela leur permet de faire des économies sur les frais de personnel. 

- il y a des limites a` ce que peut exiger un candidat a` l'embauche, même dans les secteurs les plus porteurs et les plus dynamiques. 

- il y a des conditions d'âge pour pouvoir exiger un bon salaire : les jeunes et les seniors sont désavantagés au profit des 30-50 ans. On reproche aux jeunes leur manque d'expérience et aux seniors leur manque d'adaptabilité (trop d'expérience !)

 

 

Puisqu'on ne peut pas tout focaliser sur le salaire, il convient de se rabattre dans les négociations salariales sur les éléments annexes mais qui peuvent se révéler néanmoins appréciables : actions de l'entreprise, primes, avantages en nature, plan épargne-retraite, etc...

 

 



 


 





 


 


 



 

 

Prenons quelques exemples a` présent :

 



 


 


 

 

 

 

 



 

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