FAUT-IL AVOIR UN MAUVAIS CARACTERE POUR RÉUSSIR ?

La question se pose légitimement et nous ne sommes pas les seuls a` nous la poser :

 


 La réussite sociale est-elle inséparable de comportements désagréables envers autrui ? Est-il impossible de réussir sans avoir un mauvais caractère, sans écraser les autres, sans se montrer cassant, méprisant, désagréable voire méchant ?

En fait, cela dépend de quelle réussite on parle. 

 

 


 Si l'on ne conçoit que l'aspect compétitif de la vie sociale, professionnelle et personnelle, il va de soi que la règle est : "Tous les coups sont permis et que le meilleur gagne !" 

Cette règle est celle qui régit actuellement les économies dites "néolibérales".

Si l'on travaille dans l'éducation, dans le domaine social, ce genre de comportement sera par contre plutôt mal vu.

 

 


 Mais revenons a` l'item de départ : "Peut-on vraiment arriver au sommet sans avoir un mauvais caractère et sans se montrer désagréable ?"

On pourrait penser que, les choses étant ce qu'elles sont et la société ce qu'elle est, c'est inévitable. Et d'ailleurs, les exemples ne manquent pas.

Sauf que notre expérience personnelle nous a montré que ce n'est pas aussi tranché que cela. Dans la réalité, parmi les personnes que nous avons côtoyées et qui étaient arrivées au sommet de leur spécialité (économique, politique), on trouve 3 types de personnalités.



Il y a celles et ceux qui réussissent en ne montrant aucun scrupule, aucune émotion, aucune empathie pour autrui et qui font preuve d'un arrivisme non déguisé. Etre sympathique et apprécié(e) est la dernière de leur préoccupation.

Il y a celles et ceux qui réussissent "a` la régulière", qui font le job sans se préoccuper outre mesure des autres, qui ne voient pas des rivaux et des concurrents partout, qui savent tisser des alliances et attirer les meilleurs talents pour les seconder.

Enfin, il y a celles et ceux qui pratiquent l'alternance : caractère agréable voire charismatique mais combativité impitoyable lorsque la situation le nécessite. S'adaptent aux circonstances et savent tout autant se montrer tolérants et conciliants qu'inflexibles et mordants.

 

 


 On le voit, un mauvais caractère n'est pas indispensable pour réussir bien que cela aide incontestablement dans de nombreuses situations lorsque l'on entreprend une longue ascension vers le sommet.

 

 


 

 

 

 

par Carol Ann Vergänglich   


 et ZCI.

 

 

 

 

 

 



 


 

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