PRENDRE SA REVANCHE : SAVOIR ATTENDRE (technique n° 1 bis)

Nous avons vu précédemment différentes (bonnes) raisons d'attendre pour prendre sa revanche.

Il y en a une autre de nature quelque peu différente. Mais elle n'est accessible qu'a` celles et ceux qui ont une vision un peu "déterministe" de l'existence.

 

Cette vision déterministe, c'est celle-ci : on peut penser que la roue tourne toujours, que les choses finissent toujours par se remettre a` leur juste place avec le temps (comme un puzzle), que la revanche se présentera un jour sans forcément qu'on intervienne volontairement.

 

 

Prenons un exemple concret pour l'illustrer.

Lorsque nous étions adolescent, nous avions un "camarade" de classe que nous apprécions peu. Nous nous méfions de V. qui nous semblait peu fiable, sournois et ombrageux.

Nous avions raison. Car un jour, il s'est fait gauler dans la salle des profs en train de regarder des sujets d'examens blancs. Mais, pour tenter de se sortir de cette mauvaise passe, ce minable tenta de nous impliquer dans son acte délictueux en disant que c'était notre idée et que ce n'était pas la première fois que NOUS faisions cela.

 

Devant des accusations aussi mensongères, nous avons nié et nié encore farouchement. Mais la logique des adultes fut perverse : puisque V. avouait et que nous, nous persistions a` nier, c'était vraiment que nous avions une mauvaise mentalité. Nous aurions mieux fait d'avouer nous aussi.

Nos parents respectifs furent convoqués au lycée et les miens n'ont pas manqué de me dire : "Tu vois, tu aurais mieux fait d'avouer comme ton camarade !"

 

Nous n'avons jamais digéré l'affront et les humiliations subies. Et nous n'avons jamais revu ensuite ce pauvre type (ex camarade de classe).

Mais la roue tourne... 



Un bon paquet d'années plus tard, nous étions chargés d'une session de recrutement pour l'entreprise dans laquelle nous travaillions.

Et qui se pointe comme candidat ? Le délateur faux derche de notre jeunesse.

 

Immédiatement, il nous reconnaît et devient blême.

Nous décidons de lui faire passer l'entretien de recrutement normalement. Evidemment, il bafouille et perd tous ses moyens. L'entretien est catastrophique.

Nous décidons alors de lui faire passer un test psychologique.

 

Nous le convoquons pour lui annoncer les résultats du test.

Avec un large sourire hypocrite, le dialogue final s'engage : 

"Vos résultats au test ne sont pas bons. Notre entreprise ne peut pas se permettre d'embaucher un candidat menteur, tricheur, lâche et délateur. Mais vous pouvez contester les résultats.

- Auprès de qui ?

- Auprès de moi !"

 

Il sortit du bureau en titubant. 



A suivre...

 

 

 

 

 par Carol Ann Vergänglich    

et ZCI.

 

 

 

 

 

 



 


 

 

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