DEVENEZ UN PARFAIT STRATÈGE ! (150 stratégies dévoilées et expliquées) PART 68

décembre 10, 2024

En stratégie, on s'appuie souvent sur la "Théorie des Jeux".

Non pas que l'on prenne exemple sur les multiples jeux de stratégie existants (échecs, go, dominos) mais plutôt que l'on utilise la "Théorie des Jeux" qui consiste en une modélisation des interactions possibles lors de différentes problématiques.

Ces modèles sont alors des abstractions utilisées pour comprendre ce qui est observé ou vécu. Ils permettent de plus de prédire l'évolution d'un jeu et de conseiller les joueurs sur le meilleur coup à jouer.

Pour faire simple, il existe 3 sortes de "jeux" :

- les jeux a` somme nulle (1 - 1 = 0) : "Je gagne, tu perds" ou "Je perds, tu gagnes".

- les jeux a` somme non nulle négatifs (- 1 + (- 1) = - 2) : "Je perds, tu perds".

- les jeux a` somme non nulle positifs ( 1 + 1 = 2) : "Je gagne, tu gagnes".

Exemples de jeux :

- gagnant-perdant : guerre, concurrence commerciale, compétition sportive.

- perdant-perdant : guerre qui s'éternise, guerre commerciale sans fin, enjeux disparaissant au fur et a` mesure que le conflit ou que la compétition perdurent.

- gagnant-gagnant : coopération, négociation, accords bilatéraux.

Dans nos sociétés dites "modernes", on valorise les jeux de type "gagnant-perdant". Il faut toujours un gagnant. Sauf que le perdant veut souvent prendre sa revanche et que l'on aboutit ainsi a` un jeu sans fin ou` tout le monde finit perdant (jeu "perdant-perdant") a` la fin.

Il a pourtant été démontré qu'a` long terme ce sont les jeux qui encouragent la coopération et la négociation qui sont les plus viables. Des jeux ou` il y a deux gagnants a` la fin.

Mais les jeux "gagnant-gagnant" exigent une condition qui ne se décrète pas : la confiance.