RECRUTEMENT : LES ÉVALUATIONS, LES PRATIQUES ET LES TECHNIQUES DOUTEUSES

Il est assez surprenant que nombre de médias qui s'autoproclament "chasseurs de fake news" ne vont jamais explorer du côté des méthodes et des techniques de recrutement. Ou du côté des techniques utilisées quotidiennement par la justice (qui utilise elle aussi un certain nombre de techniques ou de croyances sans aucun fondement scientifique).

 

 

 

 Exemple 1 : la graphologie.

Cette pseudo-science n'a aucune valeur scientifique et a depuis longtemps prouvé son inefficacité (on attend toujours de savoir depuis 40 ans qui est le "corbeau" dans l'affaire Grégory malgré les nombreuses analyses graphologiques).

En recrutement, la graphologie est moins utilisée qu'elle ne le fut mais reste un moyen de sélection des candidats apprécié.

 

 


 Exemple 2 : la psychologie.

Depuis qu'elle est surnommée "science humaine", beaucoup de personnes croient que la psychologie est une véritable science.

A la différence de la physique ou de la chimie, la psychologie ne permet pas de véritables expériences scientifiques ou celles-ci sont effectuées sur des échantillons si faibles que le résultat de ces expériences n'a aucune valeur scientifique. Ou encore, le principe de réfutabilité scientifique n'est pas respecté car ces expériences sont auto-validantes et tautologiques.

Les tests psychologiques utilisées en recrutement ne valent que la valeur qu'on veut bien leur accorder. Sans compter le fait qu'un candidat intelligent voit rapidement comment fonctionne le test (et peut donc aisément le contourner a` son avantage).

De plus, en France, on a longtemps fait appel a` des psychanalystes (ce qui est une exception mondiale) bien que la psychanalyse n'ait aucun fondement scientifique. Quant a` la psychiatrie, de nombreuses expériences en situation réelle ont démontré que, dans certaines conditions, les psychiatres étaient incapables de distinguer entre vrais malades, faux malades et simulateurs.

A ce sujet, voir l'expérience éclairante de David Rosenhan citée en détail dans le livre suivant :

 


 Et ne parlons pas du nombre d'erreurs dans le domaine judiciaire ou` les "experts" se contredisent sur le diagnostic psychologique de telle ou telle personne ou finissent par décider qu'Untel est guérit alors que la personne commet une agression ou un crime dans les jours qui suivent sa remise en liberté.



A suivre...

 

 

 

 

 

 par Sharon Dester


 et ZCI.













 

 

 

 

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