RECRUTEMENT : LES ÉVALUATIONS, LES PRATIQUES ET LES TECHNIQUES DOUTEUSES (PART 2)

Outre les tests graphologiques et les tests psychologiques dont nous avons vu la valeur qu'il faut leur accorder dans l'article précédent, d'autres techniques sont régulièrement utilisées lors de recrutements.

 

 

1) les tests de QI.

Pourquoi pas mais ces tests ne mesurent qu'une part de l'intelligence et des réelles capacités cognitives d'un individu.

Le test de QI est de plus en plus souvent complété par un test de QE (quotient émotionnel). Ce qui améliore un peu l'image que l'on peut se faire d'une personne.

 

 

 2) de plus en plus utilisés : les tests de logique.

Adaptés a` certains emplois, ils ne renseignent en rien sur la créativité d'un candidat ni sur sa capacité a` innover, s'adapter, se remettre en question.

3) totalement dépassée et peu pertinente bien que toujours utilisée : la caractérologie de Le Senne.

Classifications non seulement arbitraires mais assez vagues et de peu d'intérêt dans un processus de recrutement.

4) abordons a` présent le domaine du fumeux voire du pipeautage.

Si la phrénologie (voir schéma ci-dessus) en vogue a` la fin du 19ème siècle a heureusement disparu (ayant démontré sa totale inanité), les recruteurs plébiscitent parfois certaines pseudo-sciences.

Parmi celles-ci, notons la physiognomonie (rebaptisée morpho-psychologie pour faire plus chic).

Alors la`, on entre carrément dans la quatrième dimension !

Tout est dans tout et réciproquement.

On voit ce que l'on veut voir en faisant semblant d'avoir découvert des choses qui n'existent pas en réalité. Du grand art !

A suivre...

 

 

 

par Sharon Dester   

et ZCI.