ABSENTÉISME ET ARRÊTS-MALADIE : LA RÈGLE A CONNAÎTRE
Avec le débat actuel sur l'augmentation possible des jours de carence (jours non payés au salarié) lors d'arrêts-maladie, il nous a semblé bon de rappeler une règle universelle mais pourtant méconnue :
Cela peut sembler paradoxal mais s'explique facilement : l'absence d'un manager ou d'un dirigeant sera beaucoup moins remarquée que celle d'un salarié ordinaire.
Et plus on descend dans la hiérarchie, plus l'absence sera remarquée. Pour une raison simple : c'est la base qui fournit l'essentiel du travail dans une organisation, pas le sommet de la pyramide.
On l'a vu, par exemple, pendant les périodes de confinement dues au Covid : le travail des éboueurs, des livreurs, des infirmiers et infirmières, des balayeurs et autres agents de nettoyage s'est révélé non seulement indispensable mais vital.
A l'opposé, le travail du manager qui décide derrière son bureau est passé au second plan pendant la pandémie de Covid.
Autre exemple : personne ne semble s'offusquer de l'absentéisme chronique de certains députés (pourtant payés pour venir travailler et payés aussi s'ils ne viennent pas travailler). Et cet absentéisme n'est ni pénalisé ni stigmatisé. En haut de la pyramide sociale, on applique une large tolérance.
Par contre, en redescendant la pyramide sociale, l'absentéisme et/ou les arrêts-maladie des fonctionnaires ou des personnels hospitaliers semble insupportable en la période actuelle de recherche d'économies pour combler des déficits publics abyssaux. Cet absentéisme et ces arrêts- maladie risquent de se voir sanctionnés. Sanctionnés par quoi et par qui ?
Par une nouvelle loi votée par..... les députés !
Moralité : élevez-vous dans la hiérarchie de votre entreprise, devenez un chef ou un manager et vos absences seront beaucoup moins remarquées. Voire pas du tout !
par Anastasia Izvasi...
et ZCI.
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