PENSÉES POUR VIVRE HEUREUX MALGRÉ LA RÉFORME DES RETRAITES (nouvelle série - PART 2)

Il faut toujours comparer et se comparer.

Car c'est le contraste qui nous fait réellement prendre conscience des choses. Rarement une illumination soudaine.

On sait que l'on est heureux parce que l'on peut se rappeler quand on fut malheureux.

 

Pour savoir si l'on doit faire plus, mieux ou tout changer, il faut la` aussi comparer.

 

Par exemple :

 

 Car il existe un mécanisme de pensée qui va toujours tenter de nous rassurer artificiellement, de trouver des bonnes raisons de faire ce que nous faisons, de ne pas changer.

Ce mécanisme, c'est la dissonance cognitive : lorsqu'un individu agit en contradiction avec ses propres valeurs ou se trouve dans une situation en contradiction avec ses opinions, il se retrouve dans un état psychologique inconfortable. C'est ce qui est appelé la dissonance cognitive. Les individus cherchent alors à limiter ce conflit interne en trouvant des justifications à leurs comportements.

 

 

On réduit donc la dissonance cognitive en se confortant dans ses opinions, ses valeurs et ses comportements. Pour éviter de se remettre en question, pour éviter de changer.

 

Un exemple classique et fréquent est celui-ci :

- quelqu'un nous dit quelque chose sur nous de vrai mais de pas spécialement agréable a` entendre.

- nous allons alors rejeter le message non pas en le niant (quoique cela puisse arriver) mais en rejetant la personne qui l'a émis. En se disant que cette personne est malintentionnée, que ce n'est pas un.e véritable ami.e, que cette personne nous a toujours voulu du mal ou a toujours été jalouse de nous, etc...

 

En ne prenant pas le message pour ce qu'il est, en refusant d'y réfléchir pour nous conforter dans nos opinions, nous obérons ainsi une chance d'évoluer voire de changer.

 

 

A suivre...